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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 07:32
Nimen Hao ami(e)s traileurs,

Cela fait pres d'un an que j'anime avec les membres du MTC ce blog. Lors d'une reunion arrose a Marseille, des idees nous viennent...Aaah l'effet de l'alcool sur les sportifs. Toujours est il que Fred et David (j'ai joue les entremetteurs) se sont branches sur la Joomla attitude. Au grand dam de leur accompagnatrice respectives, ils se sont defies a coup de ....Non ce n'est pas la derniere tendance tektonik, c'est le CMS (content management system) a la mode pour les webmaster.
Bref, Fred nous a trouve et construit une nouvelle maison euh non serveur en suisse chez infomaniak (oui moins d'impots la bas;)). Une demeure qui est bien plus grande et spacieuse, avec possibilite d'ajouter piscine, jaccuzi, etc...a l'avenir.

David s'est occupe de la grande salle de reunion virtuelle (notre forum est ici)
Mon role est toujours de meubler les pieces et la decoration, mais a present tous les membres peuvent contribuer a faire des articles (ce qui etait deja un peu le cas avant)
Si vous n'avez pas les droits pour rédiger un article (rédacteur), vous pouvez en faire la demande par mail à webmaster@marseilletrailclub.com

Desormais nous habitons a l'adresse suivante


Alors n'hesitez pas a faire de cette maison une auberge espagnole marseillaise avec plein de rencontres et de tableaux de maitre des massifs et autres trail de France et de Navarre

Akuna
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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 10:52


Les 20 coureurs (et coureuses) du MTC au départ! Ils sont pas beaux dans leur t-shirt blancs?!

"Endlich die Pénitents!"-
« enfin les Pénitents! » je me suis dit, après le grand « pourquoi ? » du lever à 5h du matin, en voyant ces magnifiques rochers à l’entrée du village !

 Je connaissais ce trail plutôt du dos des amis (ils avaint le T-shirt de l’année précédente) et apparamment, tout le monde disait que c’est une belle course au niveau des paysages.. bon, le ciel aurait pu ressembler un peu plus au Sud de la France qu’à l’Angleterre, mais bon, on fera avec…

Les autres membres du club arrivent en forme : Lucien plein de fraîcheur corse, Pierre encore un peu dans son sommeil, Clément motivé… Pour nous qui n’avons pas trop l’habitude des 30 km, on veut démarrer doucement au début (un ami m’a dit de faire attention à la grande montée à la fin!). Et pour les pros, peut-être une bonne sortie longue pour se préparer à l’UTMB ?

Une « petite » photo avant le départ (20 sur la photo !!) et hop c’est parti sur la place du village !

Mais ce froid ! Allez, on a 30 km pour se réchauffer ! Tous dans nos beaux T-shirts blancs tout neuf, Nadège, Fred et moi un peu derrière, on traverse le village. J’ai un vague souvenir que quelqu’un a dit qu’il faut suivre les traces bleues et pas les flèches quand ça commence a monter. « Regardez où sont déjà les premiers ? ! » On entend crier les gens à côté du chemin. - Chez nous ça bouchonne pour grimper sur les falaises tandis que les autres sont déjà presqu’à la crête !



C'est quoi ça? Une procession?... de pénitents...?... de coureurs!

Mais voilà, ça fait plaisir, monter le petit chemin qui va le long des rochers…Ce paysage est superbe ! que le ciel soit bleu ou pas ! J’essaie de faire quelques photos sans tomber dans le vide ! Nadège accelère et on court tout le long des crêtes. Ca fait du bien de pouvoir courir comme ca, rester dans le rythme, après les belles, mais grandes montées dans les Calanques la semaine dernière. On descend, passe le petit tunnel sous les falaises et avec le « Allez » encourageant de Josette - prête pour la deuxième montée !



Allez Jean-Pierre, le bout du tunnel n'est pas si loin!!

A un moment, il commence à pleuvoir. C’est bien car il fait un peu lourd, je souris et me dis « peut-être ca va me donner un avantage, comme j’ai peut-être un peu plus l’habitude de la pluie que les Provençaux.. »

Et voilà, le plateau ! Là, par contre, il fait très froid, le vent fait serrer les muscles. De plus, on n’est pas très nombreux ici.. mais la vue sur les Alpes donne un peu l’impression d’une course particulière. On oublie la pluie et je pense, « 15km, maintenant je pourrais accelérer un peu ! » Juste le ravitaillement avant où je bavarde un peu avec Fred qui a les mains gelées. Un pote l’aide et ouvre son gel - la prochaine fois, on va courir avec des gants et écharpe !

 

Maintenant on peut courir ! Devant moi, il y a un petit groupe avec un secouriste. Et, une belle descente ! Là, c’est facile de doubler les gens qui osent pas trop descendre.. Je rattrappe des coureurs devant moi, je suis contente !.. jusqu’au moment où le secouriste se retourne et me demande : « Vous connaissez le chemin ? » Mais non ! On regarde par terre, plus de trace, mais une dizaine des gens devant et derrière nous. Le secouriste pense quand-même que c’est le bon chemin.. on reprend la descente à fond.. et je ne vois aucune flèche bleue. Ah, pas un bon signe ! Le secouriste s’arrête tout d’un coup. « Mince, on s’est trompés. » Je lui fait remarquer, étonnée, que c’est quand même bizarre qu’il ne connaisse pas le chemin, en tant que secouriste !! Pour ne pas se perdre complètement, on descend tout le chemin et tout d’un coup, on apercoit les traces bleues. Le sourire sur le visage des autres qui étaient en colère avant.. Quand un photographe, près de nous nous chasse tout d’un coup : « Attention, c’est le premier des 30 km qui va arriver ! » Mais.. ? On se regarde, et voilà Guillaume Lenormand qui passe. On le laisse nous doubler quand même;)

Mais je me demande ce qu’on fait maintenant ?  On peut pas continuer à courir et arriver avec le premier ? Ni attendre deux heures de plus ici pour retrouver les gens avec qui on a couru.. Avec notre raccourci de 10km..

Bon, on décide de remonter en peu au sens inverse.  Je suis encore un peu décue, mais tout d’un coup, je vois Cyril qui arrive déjà! Je saute sur la falaise pour lui faire de la place. Et je pense « C’est pas mal non plus, ainsi, je verrai tous les premiers ! » On les attend à la dernière montée . Ah oui, un T-shirt blanc, j’apercois Thomas ! ! Puis Olivier ! Les coureurs ont le visage un peu marqué, peut-être la dernière montée qu’on a loupée ?.. Et c’est Pierre qui arrive maintenant. « Mais qu’est-ce que tu fais ici ? » demande-t-il. Pour l’étonnement dans son visage, ca vaut presque le coup de faire le chemin au sens inverse. Mais comme il fait froid, on retourne, au moins profiter et voir tous les autres arriver. Philippe qui a fait une très belle course, même s’il a fait une pause de 20 minutes, Nadège et Clément qui arrivent frais comme s’ils n’avaient fait qu’une petite ballade, Lucien si fort qu’ils avaient tout d’abord oublié de le classer, Marie et Jean-Pierre tellement vite qu’ils sont obligés de se refroidir à l’arrivée, dans la fontaine du village…



Regardez!! Marie a les jambes qui fument après la course!!

Une place du village qui retrouve le soleil après la course, avec toute l’équipe du MTC, au complet, plein de sourires et de joies… et moi qui viendrai l’année prochaine pour, cette fois-ci faire la course en entier ! ;-)

 

 Et biensur les podiums! Marie et Cyril à l'honneur!!



Marie, encore récompensée, au challenge des Trails de Provence!


Et les meilleurs pour la fin! Thomas, Cyril et Olivier, vainqueur par équipe!!




Julia

 

 

 

Des résultats et des podiums…

 

4. Cyril Zaouchkevitch

16. Thomas Ricard

18. Olivier Janin

23. Pierre Kaftandjian

30. Jean-Marc Devey (3ème V2)

37.Marie Gonthier (3ème F)

49. Jean-pierre Chaine (1er V3)

72. Philippe Bruchet

92. Philippe Simion

118. Lucien Colombani

119. Francis Hernandez

120. Clément Balladur

125. Marielle Chabaud
137. Jean-Marc Grosfils

138. Nadège Blanc

157. Florent Giordanetto

187. Jean-Michel Lopez

193. Stéphane Boudet

196. Fred Lung Tung

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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 00:03
Salut à toutes et tous !
Je me permets de vous rappeler que l'édition ESTIVALE du MILLE IN MARS aura lieu dans deux semaines.

Vendredi 20 juin à 20h
Départ et arrivée à la Friche La Belle de Mai  

Mille in mars est une course sur un parcours d'environ 25 Km dans Marseille, comprenant 1000m de dénivelé positif à la découverte des ruelles, traverses, escaliers et passages inconnus, méconnus et parfois oubliés de la ville.  
Départ depuis La Friche de La Belle de Mai (3ème arrondissement)

Repas à l’arrivée pour les participants, offert par Le Restaurant Les Grandes Tables

Parcours estimé à environ 3h , 3h30, UNIQUEMENT pour coureurs entraînés donc !

ATTENTION : le nombre de coureurs est limité à 75.

Inscription impérative par mail : sport@lafriche.org
ou téléphone 04 95 04 96 12








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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 18:00
A L'ABORDAGE DE LA CHAINE DES COTES (20 avril 2008, Lambesc (Bouches-du-Rhône) )

Aujourd'hui j'ai décidé d'attaquer d'entrée de jeu sur ce parcours assez « roulant » 30 kilométres  D+1200m, que j'ai découvert l'année dernière et qui m'avais bien convenu puisque je l'avais bouclé en 3h04mn58s a 10,06 km/h de moyenne.


Tenue assez light avec chaussures NB872 légéres a semelles crantées et ceinture porte bidon 0,8 l overstim pour 1 seul arrêt remplissage de prévu à la mi-course de 10 secondes maxi.

  

Les premiers kils sont réalisés sur le même tempo que Marie-Joêlle GONTHIER de mon club (MARSEILLE TRAIL CLUB) prétendente à la victoire en féminine. Au bout d' ¼ d'heure, RIRI51 engagé sur l6 kms me double, mon ami Bernard ALLE de l'elan LAMESCAIN ex triathéte St-Rémois qui fait également le petit parcours me rejoint un peu plus loin.

  

Puis je vais avoir l'honneur de faire course commune avec Jean-Marc DEVEY (MTC et KIKOUREUR) du kil 3 au kil 5 environ, et je distance Marie.

  

Au kil 7 à la bifurcation des 2 parcours, je passe en 38 mn (au lieu de 42 mn initialement prévu) juste devant bernard, mais derrière Jean-Marc (qui terminera à la 12° place au scratch) car je suis incapable de suivre le rythme du maître malgré mon état d'esprit du moment bloqué en mode « je vais tout exploser »

 

  Je me sens bien et parviens à maintenir un rythme plus élevé que d'habitude, pourvu que ça dure... Aprés une portion de faux plat descendant sur une piste assez large, nous empruntons un petit sentier sinueux assez ludique et à la sortie de ce single au bout de 48 mn de course, c'est la stupeur ! Panique à bord ! plus de rubalises, ni de marquage au sol ! Je suis avec un groupe de 6 / 7 coureurs et nous avons 2 possiblitées mais qu'elle est la bonne ? À droite ou à gauche ?Avec un gars nous partons à gauche tandis que les autres tentent le coup à droite,statu-quo, aucune indications sur la suite du parcours; les minutes s'ecoulent et le doute s'installe  suivi de la colère c'est l'implosion de BOB MORANE « égaré dans la vallée infernale » comme dit la chanson d'INDOCHINE. Nous repartons tous sur la droite à l'instinct mais sans aucune assurance puis faisons de nouveau demi tour...Nous entrevoyons enfin le bout du tunnel  car au loin des coureurs débouchent du sentier, puis marquent un temps d'arrêt et repartent finalement vers la gauche il ya parmis eux Marie et Michel TOMEZYK (actuellement second du challenge des trails de provence en V1, ma catégorie) 

Environ 7 bonnes minutes (ou plutôt 7 minutes de merd...) se sont écoulées...BANZAIIII !!!!! nous les suivons, le chemin est le bon car un peu plus loin nous passons devant une rubalise. VIVE LES RUBALISES !!!!!!

 

Je repart à l'abordage  pour essayer de récupérer le temps perdu  le couteau entre les dents comme pour un départ de 10 kils au risque de me cramer.

  

Dans une nouvelle bréve descente dévalée a tout berzingue je double FOREST et JOY  a fond les bananes.  Un peu plus loin dans la portion de descente hyper technique dans des éboullis ou l'année dernière j'avais reussi a suivre le sillage de Nadine Maurizot, Patrick VAFFIDES du MTC qui fidéle a son habitude s'est perdu un peu plus tôt me double comme une fusée.

  

J'arrive maintenant a mi-parcours au 17° kilométre en 1 heure 32 (1h30 de prévu) en 58° position, alors que sans ma mésaventure j'aurais du passer en 1h25 maxi soit dans les 40 premiers ! Un jour viendra petit BOB ou tu deviendras meilleur... patience

 

  Progressivement sans pour autant imploser je vais payer les efforts fournis pour rattrapper le temps perdu par la faute de cette put...de rubalise disparue.

2 heures 19 au 3° ravito au lieu de 2h17 prévu. Les petits problémes musculaires commencent réellement aprés le ravito, alors que j'ai poursuivi mon chemin je suis contraint de m'arrêter 30 secondes 20 métres aprés le ravito, juste avant d'entamer une descente dans un pierrier pour faire passer une crampe située a l'arriére de ma cuisse gauche. Encore du temps de perdu...

  

Je vais terminer cette course par 3,5 kms de bitume en compagnie de mon ami Bernard (qui en a terminé avec le 16 kils) et sa fille Marie qui comme l'année derniére sont gentillement venus à ma rencontre a vélo. Je gére ma place 77° et termine en 3 heures 13 mn 41 s soit 8 mn 43 de plus qu'en 2007. Malgré cela je ne suis pas mécontent de ma course car je pense avoir donné le maximum et sans cette longue hésitation de la 48° minute  je n'aurais sans doute pas été trés loin de mon objectif (approcher les 3 heures).

  

Ce n'est que partie remise, foi de BOB MORANE rendez vous en 2008 pour cette fois ci 3 heures maxi.

   A bientôt pour de nouvelles aventures...

Jean-Marc alias Bob Morane
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28 mai 2008 3 28 /05 /mai /2008 00:41
G'Day ami(e)s traileurs,

A la demande générale, un petit retour sur le Trail du Grand Lubéron, qui a eu lieu samedi 17 mai 2008. Un samedi donc, ça fait bizarre, mais rétrospectivement ce n'est pas plus mal puisque ça permet d'aller goûter aux joies barbecue chez Seb le lendemain.

Le départ est à Cabrières d'AIgues, joli petit village du Luberon. La météo n'est vraiment pas terrible, on voit très nettement le brouilllard sur les sommets qui nous attendent. Je croise Marie après le retrait de mon dossard, et j'en profite pour lui rappeler qu'il faut bien suivre le balisage, histoire d'insister bien lourdement sur ses péripéties à Mimet. Un petit échauffement avec les "anciens" Robert Navarro et Daniel Luxembourg, et on se retrouve sur la ligne de départ, où j'aperçois Jean-Marc (Grosfils) et Alexandra, les deux autres représentants du MTC sur cette course (les autres, petits joueurs, nous ont délaissé pour faire un tout petit 100km au Ventoux...).

Par choix des organisateurs, les dames sont invitées à se placer en tête de peloton, et le départ est donné avec la gente féminine aux avant-postes : elles y resteront pendant quasiment le premier kilomètre de course. On peut apercevoir en deuxième ligne un troupeau d'hommes aux yeux exorbités et à la langue pendante, sûrement parce qu'ils ont du mal à suivre le rythme, à moins qu'il y ait d'autres raisons inavouables... Non, sérieusement, c'est une idée sympa, ça change des départs traditionnels.

Une fois ces dames rentrées dans le rang, la course démarre vraiment, et les favoris se portent en tête. Pour ma part, je suis des yeux le groupe Lenormand, que j'aurai pu accrocher pendant quelques minutes seulement... Pas très loin, j'aperçois une silhouette que je crois reconnaître : un "concurrent" direct au challenge des Trails de Provence. Comme je pense qu'on doit être à peu près du même niveau, je décide d'essayer de le suivre. Il est à quelques dizaines de mètres, mais je ne me grille pas pour le rattraper. Je le garderai en point de mire pendant toute l'ascension de la première difficulté (environ 8km de montée, à une pente raisonnable qui me permet de rester en petite foulée quasiment tout le long, c'est bon signe !).

J'arrive au sommet en bon état, j'ai suivi au train sans me mettre dans le rouge. Je décide alors d'attaquer un peu, juste pour voir, dès les premiers mètres de descente. Je me sens dans un bon jour, je pense pouvoir faire une petite différence dans les descentes techniques. Je rattrape le petit groupe qui était devant moi, je le dépasse, pensant avoir fait l'essentiel. Mais mon "collègue-concurrent" me reprend et se porte à ma hauteur (peut-être sait-il lui aussi qu'on est pas loin au challenge). Comme je tiens vraiment à prendre de l'avance avant la 2ème grosse ascension (même si  peut être risqué), j'en remets une couche, et cette fois plus personne ne me rejoindra. Je reprends quelques coureurs, le dernier étant André Ferrière (un très bon V2, sympa en plus). On arrive dans le très joli village d'Auribeau, où on fait un aller-retour pour atteindre le ravito. Du coup les coureurs se croisent (j'ai cru un moment m'être planté d'itinéraire).

Et là on attaque la deuxième ascension, où les écarts devraient se faire. Je suis assez vite repris par André Ferrière, qui est plus à l'aise que moi en côte, mais je le garderai longtemps en point de mire, signe que je suis dans le bon tempo. On s'enfonce petit à petit dans le brouillard, dommage pour le paysage mais au moins on ne souffre pas de la chaleur. Il faut être vigilant, avec tout ce brouillard on a toujours peur d'avoir raté un embranchement.

Fin de l'ascension, sans trop de dégâts pour moi, personne ne m'ayant rejoint. Je suis plutôt satisfait et je me dis qu'il y a peut-être moyen de rentrer dans les 20, sans avoir aucune idée de mon classement actuel. On se tape environ 3 bornes de plat, c'est très long, je n'en vois pas la fin (c'est fait à l'origine pour apprécier la vue, mais c'est raté pour cette fois !). J'essaye de garder un bon rythme, mais je me fais rejoindre par Serge Deluy (un vrai montagnard, V2 lui aussi, organisateur de je ne sais plus quelle course de malades dans les Alpes). J'arrive à rester avec lui, du coup il m'oblige à fournir un bon effort, mais les sensations sont toujours bonnes, et je sais qu'il reste environ 5-6 km de descente jusqu'à l'arrivée.

Descente finale donc, que je fais seul (Serge Deluy s'étant apparemment trompé de chemin, je ne sais pas comment il a fait puisque normalement il me suivait), à un bon rythme, du moins il me semble. Je commence à me dire que je ne dois pas être au taquet dans la descente si je ne rejoins personne, mais peu de temps après je reprendrai 2 coureurs, l'un d'eux étant en souffrance. C'est à ce moment-là qu'un des bénévoles encadrant la course m'annonce le classement : je suis 11ème. Je n'en reviens pas, et évidemment ça me donne des ailes pour le final. Je donne tout ce que j'ai, pensant qu'il ne reste que 2 km, en fait ce sera plutôt 4 (vraiment pas précis ce GPS), mais j'ai suffisamment de "cannes" pour rejoindre et dépasser André Ferrière. Me voilà donc dans les 10 ! Je savoure pendant le dernier kilomètre, en étant vigilant sur la fin qui est très glissante.

Une très bonne journée finalement, avec de bonnes sensations du début à la fin, des douleurs nulle part, pas d'erreur d'itinéraire ni chute, ça faisait longtemps ! Et cerise sur le gâteau, un podium à l'arrivée : à moi la poterie ! Marie est plus déçue, pour elle c'était un jour sans. Elle finit derrière ses concurrentes directes au challenge, mais tout de même 1ère Sénior Féminine ! Alexandra et Jean-Marc sont satisfaits de leur course, mais comme ils n'ont même pas voulu faire le compte-rendu, on n'aura pas plus de détails.

En tout cas c'est un très beau trail, et je dirai un vrai trail (contrairement à certaines autres épreuves du challenge des Trails de Provence) avec beaucoup de monotrace et des paysages potentiellement magnifiques. Il y a juste une partie un peu pénible de 3 km de plat au 2ème sommet, mais pour le reste rien à jeter. Et l'accueil est vraiment excellent, avec des bénévoles toujours souriants. Dans le même coin, je recommande aussi le Trail des Vieilles Pierres à Oppède le Vieux (qui a eu lieu cette année en même temps que la Sainte Victoire), il vaut vraiment le coup.

Résultats du MTC :
Alexandra B. 146ème 3h15'57  (5ème Sénior Féminine)
Jean-Marc Grosfils 84ème 2h56'46
Marie Gonthier  49ème  2h46'20
Olivier Janin  10ème  2h26'44

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Marie


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Olivier


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Jean-Marc

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Olivier
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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 00:26
Hej ami(e)s traileurs,

Samedi 24 mai 5h du matin, le départ est donné pour cette édition 2008 du grand raid 73 à Cruet (Savoie, 73 km et 5000 m de D+...). J'ai pris de nombreuses photos et prié pour que la lumière soit belle pour revoir les magnifiques paysages de l'an passé. Cette année, nous partons en sens inverse, et ce fut nettement plus dur. J'ai pas fini l'épreuve préférant préserver une cheville décidément un poil fantasque...Neanmoins les presque 450 photos témoignent par elle même de la beauté de ce trail très "root". A faire si vous aimez le sauvage et la convivialité des courses ni trop grosses ni trop confidentielles, le ratio optimale quoi !

Au sommet du colombier, il fait presque chaud !





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La partie hors course fut aussi très plaisante, les communautés kikourou et Ufo ont fait preuve d'une jolie présence. Pas loin d'une vingtaine de membres sur la course, chez les bénévoles et même au sein même de l'organisation. D'ailleurs, grâce à l'initiative de Paspeur, l'imbrication kikourou course officielle a atteint une belle synergie:
- recrutement de bénévoles dans la communauté kikou
- stand inscription dédié au kikoureur
- bière blanche dédiée ;))
- couchage pour les kikoureurs
- un bon buzz de Paspeur sur le site a permis tout cela

Pour ma part, nous avons été accueilli à bras ouverts chez Estive73 (Dominique et Isabelle) du coté de Villard Léger. Ca se passe comme ça chez kikourou, quelqu'un propose l'hébergement sur le site et voilà un petit mail de confirmation tout baigne. Il y a des rencontres sur le net qui donne envie de poursuivre les discussions autour d'une bonne bière ou sur les chemins.

Le seul inconvénient finalement est le temps non extensible pour faire toutes les connaissances des pseudos présents.

Bref, un week end sportif mais pas seulement, la magie Kikourou et Ufo en action ! Le prochain trail du pic St Michel, organisé par Béné38,  la semaine prochaine est très certainement l'évènement kikourou le plus prisé. Le genre d'happening qui forge l'amitié dans le marbre et qui fait de kikourou, peut être pas une plateforme sociale, un site communautaire attachant, différent, unique.

Les photos et vidéos sont ici

le Diaporama est là.

Akuna
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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 18:44

Ceci n’est pas vraiment un Compte rendu, plutôt un recueil de tout ce que j’ai fait avant et pendant cette épreuve. Dans l’espoir que cela puisse aider des kikous qui, comme moi à l’approche de leur premier ultra, se posent un maximum de questions !

C’est également un texte qui cherche à montrer combien, pour moi, cette course a été une aventure individuelle « fabuleuse » grâce à un collectif (ma famille, les kikous et le MTC) qui m’ont soutenu à un tel point…que les mots me manquent !

 

Ma préparation : 

 

Après 15 jours d’hésitation (une vingtaine de connections sur le site du Grand Raid Dentelles Ventoux ; 4 inscriptions non confirmées !!!). Finalement « J’ai validé mon inscription ». Autant dire que, pour m’inscrire un jour à l’UTMB (inscription close en 8’ cette année !), je n’ai aucune chance, vu ma vitesse de prise de décision !!!

 

Mais qu’est-ce qui m’a pris ? 100km 5100m de D+ (finalement ce sera 103 km et 4500m de D+ car le parcours sera modifié à cause d’une météo peu clémente !), moi qui n’ai jamais dépassé 45 km en course et 2200m de D+…, c’est la faute de KIKOUROU et du MTC!

 

Troll, Forest 1473,  Joy, Papatrail, Devey, Akuna, Widinthewoolds … que je bade et envie lorsqu’ils me racontent leurs courses au long cours… et de tous les autres, avec leurs CRs qui me donnent tant de plaisir par procuration…

 

Déjà l’année dernière j’étais à deux doigts de m’inscrire à l’ultra trail du Verdon, mais lors de ma dernière sortie test : le trail de Mimet, j’avais explosé en plein vol (7h30 pour faire 42 km et finir sous la tente des secouristes, Bilan : surentraînement = un mois d’arrêt).

 

Donc, cette année je décide d’être prudent :

-         4 entraînements par semaine (une VMA en côte de 8 à 12 cotes de 32’’ ; une séance au seuil de 3 X 6’ à 45’ en continu ; un footing assimilation de 45’ / 1 heure ; une sortie longue de 1h30 à 2h30’ maxi).

-         Un rythme de 3 semaines d’entraînement (de 40 à 55 km) et une semaine de récup (25 km).

-         Une course par mois : Janvier (la boucle Gardannaise 11 km), Février (trail de la Galinette 25 km 1225 D+), Mars (le trail du Ventoux 39 km et 2090 D+), Avril (le trail de Lambesc 16 km et 600 D+ ; Mai (Trail de Mimet 22 km 1300D+).

 

Mais plus la course approche, et plus je doute ; je regrette mon manque de course, de sortie longue…10 jours avant l’épreuve, j’appelle Joël (Forest 1473) et lui propose une sortie sur la Sainte-Victoire en compagnie de ma chérie. Cette sortie, avec du recul, m’a énormément apporté. Ce jour là, Joël a su trouver les mots pour me rassurer, et surtout me donner les bons conseils, les précisions dont j’avais besoin (sur les différents états par lesquels j’allais passer lors de l’épreuve, et sur l’attitude que je devrais avoir…). Je termine donc ma préparation par 3 heures de rando course avec 1000m de D+, 10 jours avant le jour J. Ensuite plus rien, juste ATTENDRE !!!

    

La veille de la course : 

 

Vendredi 16 mai 2008, dès la fin des cours à 16h, je file retrouver  Joël. Figurez-vous que la météo annonce un déluge pour demain, et je n’ai pour l’instant qu’un misérable petit coupe vent, sans capuche et pas imperméable !!! Heureusement, Joël me propose toute une gamme de kway, je choisis le Millet de l’euskal raid. J’écoute une dernière fois avec attention les conseils de Joël qui se rend bien compte que je me « cague » !!!

 

Puis, je récupère mes minots à la sortie de l’école, charge la voiture et pars en direction de Pernes les Fontaines (chez mes parents) où je vais établir mon camp de base. Vers 18h15, je dépose ma petite famille et repars aussitôt sur Gigondas pour récupérer mon dossard, et faire valider mon sac.

 

 

19h,  j’arrive à Gigondas, c’est la fin du briefing. Je retrouve les collègues du   Marseille Trail Club (Pierre, Cyril, David) qui m’informent qu’en raison des conditions météo, nous ne passerons certainement pas au sommet du Ventoux. ZUT !!! Déjà, en mars, le sommet nous avait été interdit à cause de la neige…

 

 

Je récupère mon dossard, fais vérifier mon sac, et rentre sur Pernes où j’arrive sur les coups de 8 heures. Repas (Pâtes !!!) et préparation du sac, notamment de ma boisson (poche de 2l St Yorre dégazé + 4 cuillères de caloreen) et de mes habits (Buff kikourou ; tee-shirt technique manches longues « la ronde des vignes » ; tee-shirt manches courtes Marseille Trail Club ; Manchettes b’twin ; slip kalenji ; corsaire kalenji ; manchons booster ; chaussettes quechua ; Chaussures asics trabucco).

 

 

9h30, je me couche, mais autant dire que la nuit va se résumer à une longue attente en position horizontale, impossible de fermer l’œil. Finalement à 2h 45’ du matin, je décide de devancer le réveil (programmé à 3h).

 

 Le jour de la course :  

 

Petit déjeuner : Une banane + une tranche de pain complet avec du beurre et 4 carrés de chocolat. Soin des pieds (je me badigeonne les pieds de crème « nok » sans trop l’étaler, je fais cela matin et soir depuis 15 jours). Je mets des morceaux d’élasto sur la poitrine afin d’éviter les irritations, et je m’habille.

 

Dernière vérification du matos : Sac à dos Diozaz raid 10 (poche à eau 2L ; lampe frontale led lenser ; couverture de survie ; pompe aspi venin ; antiseptique cutané ; un sifflet ; un kway ; crème nok),  et ma nourriture pour tenir jusqu’à Brantes (mon épouse me ravitaillera là - bas) : 3 gels maxim de 3 doses ; 4 pâtes d’amande ; une boite de Sporténine ; 4 comprimés Acerola 500 (vitamine C bio) ; un paquet de kleenex ; 2 petits sandwichs rillette ; des amandes et raisins secs ; 4 tranches de jambon cru.

 

Mon sac de course est Ok, à présent un rapide coup d’œil dans le sac que Gaëlle emmène à Brantes : 3 gels maxim de 3 doses ; une boite de sporténine ; 2 petits sandwichs rillette ; un buff ; une paire de chaussettes.

Maintenant, il ne me reste plus qu’à prendre la voiture, et rejoindre Gigondas (environ 30’ de route).

 

  L’avant course à Gigondas 

 

Il est 3h45 lorsque j’arrive dans la salle de Gigondas, je m’installe à une table vide, rapidement un coureur s’invite, il s’agit d’un parisien très sympathique, la discussion s’engage. Xav 04 et sa chérie ne tardent pas à nous rejoindre, puis Akuna (venu nous encourager sur la première partie du parcours), Raymond (du MTC) etc…

 

Pendant cette période, les organisateurs nous confirment que le parcours ne passera pas par le sommet du Ventoux, mais par le mont Serein. Bilan des opérations, le parcours fera donc 103 km et 4500m de D+. L’heure du départ est retardée d’un quart d’heure.

 

C’est donc à 4h 45 du matin, que je me retrouve dans les dernières places du peloton en compagnie de deux kikoureurs Xav 04 et  Boby 13 (qui vient de nous rejoindre), pour prendre le départ de mon premier ultra !

La course : 

 

Ma stratégie alimentaire pour toute la course sera : 3 gorgées de gel toutes les 45’ ; 2 à 3 gorgées d’eau toutes les 10’; 1 comprimé de Sporténine presque en permanence sous la langue ; 1 comprimé d’acérola toutes les 4 heures ; des pâtes d’amande, amandes et raisins secs à chaque sensation de faim et/ou du jambon cru.

 

Etape 1 : Gigondas / lac du Paty 18 km  843m D+ 785m D- 

 

Le départ de la course se fait depuis la place du portail, à Gigondas, à 4h45’ du matin pour les 100km et à 5h00 pour les 54 km. Dès le départ, je distance Xav 04, laissant parler ma puissance d’ancien sprinter, je lui prends au moins… 3 mètres ! Mais rapidement les choses rentrent dans l’ordre, et nous cheminons tous les deux en fin de peloton pendant une bonne demi – heure. Nous alternons marche / course dès les premières montées. Xavier est un peu bruyant car il a oublié les embouts plastiques de ses bâtons !

 

Un kikoureur nous rejoint, échange quelques mots avec nous, puis s’envole…Je suis super content de ma lampe, un véritable halogène (en tout cas comparée à celle de Xav04 !). Nous venons à peine de passer le Col du Cayron (3 km environ après le départ). J’ai déjà faim ! Je décide donc de prendre une pâte d’amande. A partir de cet instant, je vais avoir envie de vomir pendant une bonne demi heure…

 

Je me renferme un peu sur moi-même, Xavier n’est pas loin (j’entends ses bâtons !!!). Cette envie de vomir est plutôt désagréable, et j’ai tendance à faire une petite fixation. Un  coureur alsacien me rattrape et lance la discussion ; cela a le mérite de me changer les idées.

 

Petit à petit, tous les voyants reviennent au vert (je pense que la pâte d’amande m’a apporté trop de sucre d’un coup. Je décide donc de ne plus en manger de la journée !). Mon collègue alsacien s’appelle Jean Pierre, nous traversons le village de La Fare, longeons la Roque Alric, puis Le Barroux  ensemble (Raymond du MTC se joindra à nous pendant un petit moment). A l’approche du lac du Paty, après avoir traversé une route et attaqué un sentier montant assez raide, Jean Pierre et Raymond me laissent filer. Je me sens super bien ! Mais je m’interroge sur la suite : Ne serait – il pas plus raisonnable de lever le pied, la route est encore longue…

 

A présent, j’attaque une descente sur single ramenant vers le Lac. Je commence à entendre au loin les encouragements des bénévoles ; alors, pour calmer l’allure, on verra plus tard !!!

 

Il est 7h00 lorsque je rejoins le Lac du Paty, soit environ avec 1h 15 d’avance sur mes prévisions (basées sur un chrono final de 18h46’). Je suis accueilli par une salve d’applaudissements (ce sera le cas à l’arrivée sur chaque ravito, quel bonheur !!!). J’entends même un « Allez riri !!! » il s’agit d Emilie (la chérie de Xav04) ; Vite un petit coucou pour la photo. Puis j’aperçois Akuna, il en train de ravitailler un UFO. Je m’approche d’eux. Pendant qu’il m’aide à remplir ma poche à eau, je réalise que l’UFO, c’est Papatrail.

 

 Etape 2 Lac du Paty / Curnier (pied du Ventoux)

12 km 629m D+ 455m D- 

 

Une fois ma poche remplie, je constate que Papatrail n’est pas reparti… il m’attend (le rêve !!!) un coureur de son expérience et de son niveau, qui décide de me chaperonner pendant un bout de chemin (c’est que du bonheur !!! Je n’aurais jamais osé lui demander !). Je me cale donc dans sa foulée et quitte le ravito par un sentier grimpant au col de la Madeleine. Le tempo donné par Papatrail est un peu en dessous de celui que j’avais en arrivant au Paty (cela confirme que « j’étais en train de m’enflammer !!! ». Cette partie, jusqu’à Curnier va me permettre de récupérer.

 

C’est seul que j’arrive au ravitaillement « Curnier » (Papatrail ayant fait un arrêt pipi!). L’accueil est encore plus chaleureux qu’au Paty. Les applaudissements ont tendance à me créer des petits picotements dans les yeux ! (« Que d’émotion !!!). C’est le premier ravito solide du parcours, je mange quelques morceaux de fromage et des abricots secs, refais le plein d’eau et repars.

 

Mais là, surprise! Un sas de sortie à été mis en place, nous ne pouvons attaquer les pentes du Ventoux qu’après avoir fait vérifié notre équipement obligatoire (très bonne initiative ! même si elle m’oblige à enlever de nouveau mon sac et à tout sortir…).  A la sortie du sas, Akuna est là, il m’informe de la position des coureurs du MTC (Cyril est dans les 10 premiers, Pierre dans les 25ème et David 10 minutes devant moi. Quant à Raymond ?

 

Etape 3 : Curnier / Mont Serein  13 km  869m D+  158m D-  

 

J’attaque en marchant cette longue ascension (temps prévu 3 heures), avec, comme secret espoir, de revenir sur David. Mais après seulement un petit kilomètre, je rate le départ du sentier sur la droite, et jardine pendant quelques minutes. De retour sur le bon tracé, devinez qui je retrouve …? Papatrail. Je l’interpelle :

 

-         « Alors toujours la forme ! »

-         Il se retourne « Mais qu’est-ce que tu fais là ! »

-         Et moi la bouille enfarinée « Je visite le coin, je teste des raccourcis qui rallongent ! ».

 

Mais au fond de moi je suis heureux, il n’y a pas de hasard ! Si mon chemin croise à nouveau celui d’Antranik, cela à une signification. Donc sagement, je reprends la foulée de Papatrail. Au bout d’un moment, Antranik me conseille de prendre mon envol. Alors je m’exécute.

 

La suite de la montée va se faire sur un sentier très pentu  jusqu’au premier ravitaillement en eau, puis sur chemin plus roulant où je vais alterner marche/course. Au milieu de la montée, je m’arrête mettre mon tee-shirt manches longues, car, avec l’altitude et les nuages, il commence à faire frais ! Après une portion de route très monotone et quelques doutes sur le balisage (nous évoluons à contre-sens d’une autre épreuve !). Je rejoins le ravito solide situé après la station du Mont Serein. L’accueil est toujours aussi chaleureux, et une nouvelle fois je suis à deux doigts de verser une petite larme…

 

Les bénévoles sont au petit soin, je remplis ma poche, bois un verre de soupe chaude, mange un bout de banane et échange quelques mots avec Emilie. Elle me donne des infos sur les copains du MTC, « David vient juste de partir accompagné par Cyril » et sur Xav 04.

 

 Etape 4 : Mont Serein / Brantes  14 km 257m D+ 1300m D- 

 

J’attaque la descente sur un sentier assez technique, à un bon rythme, mais rapidement le doute s’installe…Cela fait un petit moment que je ne vois plus de rubalise. Je décide donc de remonter. Une coureuse arrive face à moi, je lui fais part de mes doutes ! Puis un coureur nous rejoint. La discussion s’engage et rapidement nous concluons qu’il n’y avait pas d’autre trace possible ! Donc nous reprenons la descente, et finalement au bout d’un petit kilomètre, nous retrouvons la rubalise, OUF !!!

 

Je reprends mon rythme et ne tarde pas à me retrouver seul. Cette portion de descente sur sentier est très agréable. Malheureusement, la deuxième partie sur chemin sera moins sympathique, voir ennuyeuse ! Enfin j’aperçois Brantes (un petit coup de téléphone pour prévenir ma chérie !). Puis j’attaque le sentier montant (véritable mur !) permettant de rejoindre les ruelles de ce superbe village niché sur les pentes du Ventoux. 

 

Il est environ 12h30 lorsque mon père immortalise mon arrivée à Brantes sur son APN. A peine assis sur un muret, je me retrouve comme projeté dans un stand de Formule 1. Ma chérie s’affaire autour de moi pour réapprovisionner mon sac en gels et sandwich, sortir mon rechange de chaussettes etc… Pendant ce temps, je passe de la crème nok sur mes pieds. Cyril est également là, j’aimerais bien qu’il reparte avec moi, mais il connaît un jour « sans » et abandonne! Je suis déçu pour lui, mais admiratif devant la façon dont il me « chouchoute », laissant sa contre performance de côté (quelle humilité, quelle gentillesse ! MERCI Cyril). A présent, je suis prêt à repartir pour l’étape que je redoute le plus…5’ seulement après mon arrivée à Brantes !

 

Je viens de réaliser un super chrono dans les stands ! Malheureusement j’ai oublié l’essentiel….refaire le plein de ma poche à eau ! Je ne m’en apercevrai que dans quelques kilomètres…

 

Etape 5 : Brantes / Mallaucène (Groseau) 26 km 1130mD+  1267m D- 

 

J’ai profité du ravito de Brantes pour mettre mon ipod, car je redoute la solitude sur cette longue portion (surtout maintenant qu’il ne reste plus que les coureurs du 100km et les relayeurs !). Je quitte donc Brantes en marchant, un sandwich rillette à la main et la musique sur les oreilles, environ 2’ après David (info Cyril !).

 

 

Les premières gouttes commencent à tomber, mais pour l’instant le kway n’est pas nécessaire. J’alterne toujours les portions de course sur le plat et en descente, et la marche dès la moindre montée. Rapidement j’arrive dans la zone du « moto-cross », je suis très vigilant sur le balisage, car l’année dernière de nombreux coureurs ont perdu un temps fou…

Mais le balisage est parfait et c’est sans encombre que je poursuis mon chemin. Le temps se gâte, il se met à pleuvoir des cordes. J’enfile mon Kway (enfin celui de Joël !). N’ayant plus qu’un litre d’eau pour environ 2 heures d’effort avant le prochain ravitaillement, je ne prends plus qu’une gorgée d’eau toutes les 15’ au lieu des 3 gorgées depuis le départ !

 

 

Je me trouve à présent dans une portion assez monotone sur goudron, et je crois apercevoir au loin David. J’hurle son prénom !!! Mais en vain… c’est donc seul que je poursuis sous une pluie diluvienne.

J’évolue sur un sentier agréable, très vallonné. Mais cela fait bientôt 2 heures que je suis seul, et la solitude commence à me peser…et là « comme par hasard ! », pendant environ 1 heure, je vais être victime « d’harcèlement téléphonique ! » : Ma chérie, mes enfants, et de nombreux kikous (Troll, Joy, Forest 1473, Bob Morane, DJ Gombert) vont m’appeler, et je peux vous dire que cela m’a bien aidé !!!

 

 

Le temps est passé beaucoup plus vite, seul problème, toujours pas de ravito en vue ! Je commence sérieusement à languir…

Lorsque j’aperçois enfin un village, je pense être « sauvé ». Mais quand je réalise que nous passons sous celui-ci et qu’il n’y a pas de ravito, je  m’affole un peu. Je suis sur une route et dès que je croise une voiture, je gesticule dans l’espoir que le véhicule s’arrête, pour demander de l’eau, mais sans succès !

La route s’élève un peu, je marche. Cette histoire d’eau me préoccupe et m’inquiète, j’envisage déjà le scénario catastrophe « l’abandon sur déshydratation »…puis j’aperçois une voiture garée sur le bord de la route, je m’avance pour lui demander un peu d’eau. Le conducteur baisse sa vitre et m’annonce : « le ravito de Vaux à 200m ! »

 

Je ne vous raconte pas ma joie, lorsque les bénévoles m’accueillent sous leur tente (km 68) surtout lorsque je reconnais un visage connu : Emilie (encore merci pour tes encouragements !!!). Je remplis ma poche à eau, m’informe sur la suite du parcours (5 km de montée sur sentier!) et repars non sans avoir été averti de la présence de David toujours 2’ devant moi !

 

Cette portion jusqu’au Rissas, va être difficile pour moi, non seulement la pluie recommence à tomber, mais nous nous trouvons à présent juste sous l’orage. Un éclair illumine le ciel. Vite, je compte 1…, pas le temps de dire 2…une énorme détonation retentit. Autant dire que c’est le seul moment de toute la course où j’ai regretté d’avoir pris le départ (le souvenir de ce copain d’enfance mort foudroyé en plein match de foot … plein de mauvais scénarios se bousculent dans ma tête !). Heureusement l’orage s’éloigne déjà, seule reste cette pluie diluvienne. Mais la peur m’a coupé les jambes, je vais me traîner ainsi jusqu'à Mallaucène (Groseau, km 80).

 

 

Même le superbe accueil au ravito des Rissas (musique, fougasse, bénévoles au petit soin) ne parviendra pas à me requinquer ! La fin de cette étape va être un vrai chemin de croix, la pluie a rendu les sentiers impraticables. Je vais passer 5’ pour franchir un toboggan de glaise (un pas en avant, deux pas en arrière, non ce n’est pas la politique du gouvernement ! mais ma progression sur ce sentier interminable), et je ne devrai mon salut qu’à un relayeur qui me calera le pied pour que je puisse enfin franchir l’obstacle !!!

 

Autant dire que, lorsque j’arrive sous les applaudissements du public au ravito du Groseau et sous un soleil de nouveau radieux…, je suis le plus heureux des hommes !

Je vais passer 15’ sur ce ravito, refaire le plein d’eau, manger, subir un nouveau contrôle du sac et… me faire masser (pendant 10’). C’est frais comme un gardon que j’entame la dernière étape.

 

 Etape 6 : Mallaucème (Groseau) / Gigondas 20 km  772m D+ 945mD- 

 

A partir de cet instant (mon départ du Groseau), je ne vais prendre que du plaisir. Tout s’enchaîne sans fatigue, les douleurs musculaires ont disparu, le soleil est de retour et je n’arrête pas de reprendre des coureurs (11 jusqu’à l’arrivée !). Seule une petite hésitation sur le chemin à suivre (me coûtant un aller-retour d’environ 500m et un peu de dénivelé supplémentaire !) et une chute sur un sentier très technique à l’approche du dernier ravitaillement de St Amand, viendront mettre un peu de piment dans ma quête du graal !

 

A présent, je suis dans les derniers kilomètres, je viens de passer le ravitaillement de st Amand (où une nouvelle fois l’accueil a été exceptionnel !). Je suis heureux, je sais que je vais aller au bout. Je téléphone à ma chérie : « Allo, je suis à 3 km de l’arrivée ! » Réponse de Gaëlle « Lève le pied, on est encore dans Carpentras ! ». Quel bonheur ! Ma femme, mes enfants et mes parents me rejoignent pour l’arrivée.

 

Ensuite, Joël  me téléphone, c’est certainement la dixième fois depuis le départ, j’ai l’impression d’avoir passé la journée en sa compagnie, il me félicite, l’émotion est tellement forte, une larme « se fait la malle » et glisse sur ma joue…MERCI Joël, Véro, Steve…

 

 

Deux kilomètres, je dépasse encore un coureur, je ne cours plus, je vole. C’est le moment où Lolo vient me rejoindre dans mes pensées…Que d’émotion, quelle drôle de sensation…les mots me manquent, mais quelque chose s’est passée entre Lolo là-haut et moi qui en termine...

 

Dernier kilomètre, un coucou à Françoise qui attend son homme (Papatrail) sur le bord du parcours et m’évite de filer tout droit. Je suis dans un état second, sur un nuage ! A tel point que j’allais rentrer sur Pernes en courant !!! (quand on aime ,on ne compte pas !!!).

 

Dernier virage sur la droite, et là j’aperçois mon fils (5 ans) et ma fille (6 ans) qui courent vers moi…me prennent les mains. C’est ensemble que nous faisons ces derniers mètres sous les applaudissements des bénévoles, de mes parents et de ma chérie. Une fois la ligne franchie, une bénévole remet à mes minots le tee-shirt rescapé, la médaille et le diplôme 100 km. C’EST QUE DU BONHEUR !!!  15h34’ (60ème /220 partants).

 

Remerciements : 

 

En 2005, je débutais la course à pied et ne connaissais pas grand monde. Depuis, grâce au soutien de ma famille, à kikourou (à la lecture de vos CR, au forum, aux sorties off…) et au MTC, j’ai beaucoup appris. Pendant 15h34 de course je n’ai jamais été seul. Au cours de ma préparation vous étiez là (Ma famille, Troll, Samos, Forest1473, Ldingo, Joy, boby 13…), pendant la course (Akuna, Papatrail, Forest1473, Joy, Bob Morane, DJ Gombert…Lolo), au ravito (ma chérie, mon papa, Cyril, Emilie, Akuna) et, bien sûr, à l’arrivée (Ma famille, Pierre, Cyril…). Si j’ai réussi à atteindre mon objectif, c’est grâce à vous tous « Famille / kikoureurs / MTC », à cette amitié qui nous réunit autour du trail, mais qui va également bien au-delà. Alors MERCI, et au plaisir de se retrouver (peu importe le prétexte !!!).

Merci aux organisateurs et à tous les bénévoles qui ont toujours eu un mot gentil, un sourire, un encouragement à notre égard.

 

Richard

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23 mai 2008 5 23 /05 /mai /2008 18:37


Tant attendu, le nouveau T-shirt du Marseille trail Club est arrivé! ... On ne critique pas les modèles svp!

Comme je vous l'avais dit c'est un super T-shirt Helly Hansen (prix magasin 35€), en Lifa, assez moulant, et en plus de ça il sèche très vite!
J'en ai 70! Il y en a donc pour tout le monde!
Mais dépéchez-vous si vous voulez déjà l'avoir à la prochaine course: Le Trail des Mées!
Le prix pour le club n'est que de 15€!

Autre nouveauté: la Devise du Club: "Nous sommes nos montagnes" ... tout un programme...


Pierre


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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 01:27

Grand Raid Dentelles-Ventoux

103km 4400m+

Gigondas, vendredi 16 mai la veille au soir du départ.


Je retrouve Cyril, Pierre et Richard au retrait des dossards. Vérif des sacs: "La lampe?". Putain la frontale!!! ET OUI j'ai pensé à tout sauf à la frontale! Merde! Je file sur Orange acheter une frontale au Décat du coin puis reviens 30mn plus tard pour valider le tout.. ouf.. Enfin, fait chier quand même.. avec deux frontales à la maison! Au briefing les prévisions météo pour le lendemain (grêle) laissent à penser que nous serons privés du sommet. :-(
On retrouve Raymond et Serge au gîte à Beaume de Venise où l'on a prévu de passer la courte nuit avant le départ.
Trois trailers corses (Corte) sont aussi au gîte (des habitués du GR20). Pasta donc le soir puis prépa des sacs et au lit!


Réveil à 3h! Mince je commençais à dormir.. On se boit un petit café (la cafetière coule au compte goute) puis on est tous partis en direction de Gigondas pour le départ.
Il ne pleut pas et fait plutôt doux. Comme nous le craignions, pas de sommet. On contournera à 1500m par l'ouest en direction du Mont Serein pour rejoindre le tracé coté nord.
Je retrouve Karbone on échange deux mots, un gars m'interpelle: "Salut!" Je le reconnais mais de où??? Il me dit que l'on se croise entre midi et deux au boulot dans les collines! Oui je le reconnais maintenant! Du coup je fait vite connaissance avec Maxime. Je passe dire un bonjour à Akuna qui est venu nous faire un coucou très matinal! L'heure approche on s'avance vers le départ. Petit retard.. 4h45 c'est parti. Je démarre mon chrono (que je porte à l'envers pour éviter de lire le temps)
Pendant ces deux heures à la frontale je ne vais pas marcher du tout, mais je vais bien me faire doubler, ma vitesse est très faible. Mon objectif est de vivre l'après-Brantes (PK54) donc m'économiser un maximum jusqu'à ce PC. Raymond me double, je le retrouverai un peu plus loin sur le bas coté en train d'essayer de déplier un bâton qui ne veut pas jouer le jeu!
Bien après, en descendant un mini pierrier, je craque et je m'engraine avec d'autres gars et j'envoie bien pendant 15mn dans les cailloux! Bon ça va.., on peut se faire plaisir un peu non??? 1h plus tard je vais le regretter.. petit coup de barre.. mais pas bien grave. Finalement on arrive au pied du Ventoux où Akuna est venu nous encourager: "David! La frontale!" Oui dans le sac elle y serait plus à sa place en effet! ;-)
PK30, 4h de course: on attaque la grimpette du Géant.. Mais pas par la combe Curnier, dommage là aussi.. Là haut on ne voit pas le sommet. La tête dans les nuages bien gris.. On se rapproche petit à petit de ce plafond pas très accueillant. Il fait de plus en plus frais, mais il ne pleut toujours pas, tant mieux!
Je passe mon imper, ça va mieux.. Et on continue petit à petit. Un peu plus haut, petit coup de barre. Je sors mon premier gel et j'en prend bien deux doses.. Pas fameux.. Il ne passe pas bien.
On arrive donc sur la piste forestière qui va nous faire contourner le sommet par l'ouest. On est dans la brume des nuages et c'est parti pour du faux plat montant. Un peu plus loin je retrouve Maxime on papote un peu de nos courses puis je le laisse filer lorsque ça redescend. On arrive après un partie goudronnée sur la station du Mont Serein. Un peu plus bas dans les arbres se situe le ravito qui devait être au sommet du Ventoux.
Akuna est encore là! :-) Il me dit que Cyril est en train de se faire masser, qu'il n'est pas dans un bon jour et que je devrais essayer de le faire repartir pour voir si la machine peut se remettre en marche. Car là il s'agit bel et bien d'une machine!
6h10 de course, on repart ensemble pour faire la descente jusqu'à Brantes. Je le laisse passer devant et on descend cool vers Brantes. On discute un peu, de toute évidence il n'est pas en forme. Arrivé à Brantes Cyril a un sac qui l'attend avec sa bouffe, mais je vois bien qu'il ne s'est pas refait sur la descente. Je prend aussi deux de mes petits sandwichs, ça fait du bien de s'alimenter "correctement". Cyril me fait signe qu'il arrête. Ça m'emmerde pour lui, vu son niveau d'extra-terrestre.. mais franchement sur la descente qu'on a fait ensemble je le reconnaissais pas vraiment.
PK54 7h35 de course je repars. Quelques goutes commencent à tomber. Après avoir bien bu et mangé c'est toujours difficile de courir, mais je m'oblige à garder une petite foulée même sur les montées. C'est là que commence la course. L'après-Brantes, enfin! (On se motive comme on peut..)
Au ravito, Maxime est reparti devant moi ainsi qu'un binôme d'espagnols (catalans) et une fille aux cheveux mauves aussi. Important parce que on va tous faire du yoyo pendant les 7h30 à venir!
Pour faire simple, quand ça monte je rattrape tout le monde, mais quand ça descend ils me doublent tous, surtout la fille qui m'impressionne franchement en descente! On passe sur pas mal de portions de bitume.. moyen je trouve.. :-(
La pluie commence à tomber et ça va aller crescendo jusqu'au gros orage. J'arrive au ravito du K73 au moment où il tombe des cordes! Malgré la pluie un gars fait des aller-retours pour chercher les coureurs qui arrivent et les accompagne sur quelques mètres vers le ravito, un fada! :-) J'en profite pour passer mon imper que j'avais enlevé juste quand ça commençait à tomber! Je prend le temps de manger encore un mini-sandwich à la terrine de sanglier (putain que c'est bon!). Cheveux mauves arrive, puis Maxime. Il me dit qu'un coureur faisant le relais qui l'avait dépassé lui avait demandé s'il n'était pas de Marseille car un coureur plus en arrière lui avait demandé (au gars du relais) de dire qu'il n'était pas très loin derrière et de l'attendre. Je comprend alors qu'il s'agit de Richard qui demande après moi. Je réponds à Maxime que je l'attendrais peut-être au prochain ravito du K80. Parce que pour l'instant il pleut à bloc, il fait frais, pas envie du tout d'attendre à me les geler. Je range mon sac j'enfile l'imper par dessus le tout et c'est reparti après tout le monde là encore, sous la pluie battante. Le problème avec la pluie c'est que ça rend les rochers glissant.. J'aime pas du tout ça! En courant un peu je me réchauffe et ça va un peu mieux même si la foudre qui s'abat pas vraiment loin ne met pas vraiment l'ambiance. A ce moment là, et ce sera le seul je crois, je suis bien content de ne pas avoir de bâtons!
Au bout d'un bon moment la pluie se calme et ça va beaucoup mieux de ce coté là. Au K80 j'arrive au ravito et il ne pleut plus, cool! Je bois un peu de soupe encore et toujours de la St Yorre (j'ai du en boire au moins deux litres en tout) et je prend bien du chocolat. Mmmmh c'est bon le chocolat, ça fait du bien au moral! 12h17 de course c'est reparti, il reste encore 20 bornes. C'est quoi 20 bornes? Même pas un semi-marathon! Allez même pas peur! Bon Richard désolé mais si je m'arrête là à t'attendre ça va pas le faire!
Là encore cheveux mauves est partie devant et les deux espagnols aussi. je croise Maxime juste en partant: "Allez!". Comme d'hab je vais revenir sur les espagnols. En fait l'un d'eux est à la peine, et l'autre le tire depuis un moment déjà.. Le soleil fait son apparition! Vraiment cool ça! Ca fait du bien au moral la lumière! Cheveux mauves avait pas mal d'avance sur moi je ne la rattrape que sur la dernière montée avant la descente sur l'arrivée vers le K90. Juste histoire de la féliciter car je sais que dans la descente elle va me laisser sur place. Les filles ce sont de vrais métronomes sur ces distances. Elles bronchent pas. Moi, ça m'impressionne en tout cas..
Le reste c'est pour le fun, ça descend (même si ça remonte toujours un peu à un moment..). J'arrive sur Gigondas enfin! Sur l'arrivée au village je rattrape un gars qui marche. "Allez, avec moi! C'est fini là!" Il se met à courir tant bien que mal et on finira ensemble sur la ligne d'arrivée. 15h09 de course, il était temps!
Je retrouve Cyril qui est rentré depuis son abandon à Brantes et Pierre qui a terminé en 13h34! Encore une machine lui aussi! Plus tard je discuterai avec Sophie (cheveux mauves!). Je savais bien à sa foulée que c'était une fondue elle aussi. 1ère féminine du Trail des Roches il y a 3 semaines, dans deux semaines elle fait la Transju’trail (67km 2350m+) et deux semaines après le Cro-Magnon (104km 6400m-). Sur le long, les filles et les mecs y'a pas de différence. Moi j'aime bien ça!

Voilà.. après quelques jours, avec le recul, j'ai comme l'impression d'avoir fait un truc mais sans avoir tout compris. Bizarre comme sensation.. Enfin c'était bien sympa quand même.



WildInTheWoods  -    Copie du CR initialement publié sur mon blog
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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 16:55

Le nom de Pourrières viendrait de " champs pourris " (campi putridi), en raison de l’abondance des ennemis tombés à terre.


 tous réunis à Pourrières chez Seb (Younes) pour un bon barbec bien sympa!

Météo hésitante en ce Dimanche matin (18 Mai) : pâle soleil dans des volutes de brumes, nuages vagabonds aux noirs desseins mais l’espoir demeure car « pluie du matin n’arrête pas le pèlerin ! » ; donc destination Pourrières chez  Sébastien (Younes car il y en a plus d’un au MTC) qui a la gentillesse de nous recevoir  avec son épouse Barbara et ses deux adorables gamins dans sa datcha varoise.

Une pensée émue pour nos traileurs qui ont fini d’en découdre dans les combes froides du Ventoux (Grand Raid Dentelles-Ventoux) : Pierre, Cyril, Richard, Raymond..qui seront confrontés au froid, au vent et même à la grêle pendant que nous dégustons thé et café brûlants : -deux sucres svp, merci.  Jean-Marie (que faisais-tu là-bas ?) nous a donné des nouvelles des 30 premiers kilomètres où Cyril paraissait en difficulté, ce qui sera confirmé par la suite car Pierre et Cyril nous rejoindrons pour les agapes.

Pour nous le soleil a enfin percé les nuées : il est temps de partir à l’assaut du Pic des Mouches (>1000m) ! Seb et son pote nous ont concocté un  amour de tracé avec un long single de crête assez trialisant mais superbe ! Il y a là par ordre d’entrée sur scène : JP-votre humble serviteur-, Thomas dit le « petit marcassin », Clément, Pierre Fauroux ceint de  ses différents appareils électro-numériques mais chaussé de runnings dépareillés : Vasque à droite (du 48 !) et Adidas à gauche (du 47 !), nouvelle tendance dans le milieu du trail ? technique du « dahut » (une chaussure pour l’aval et une autre pour l’amont) ?? NON : tout simplement confusion dans l’obscurité !

Environ quatre heures de trail avec alternance de chaud soleil et de brise fraîche : super ! Oratoire, Pic des Mouches, Col des Portes …..superbes panoramas, fleurs, odeurs, chêvres et moutons, bucolique ! On se dit qu’il ferait bon organiser un trail sur ce parcours où Thomas, en progression constante, a vite pris la poudre d’escampette pour dévaler les monotraces à tout berzingue et prendre quelques photos (Pierre F, habituel reporter, n’a plus son appareil photo, cassé dans son raid VTT lozérien)!

Retour au bercail où nous retrouvons donc Pierre K et Cyril, Julia, Alexandra, Olivier, Jean-Marc et son épouse : Alexandra et Olivier ont eux couru le trail du Grand Luberon la veille et ils y ont très bien figuré puisqu’Olivier finit 10ème au scratch. Douche (merci Barbara et Sébastien pour votre hospitalité et pardon pour le dérangement !), apéro (bière pression, whisky single malt, anis, jus de fruits, olives et saucisson…..), récits épiques des courses de la veille (Pierre K a l’air frais comme un gardon malgrè les cent bornes de la veille et  les trails antérieurs !), déconnantes de Thomas (Maïté/Morales) et pendant ce temps Sébastien qui s’active au barbecue !!!

Fin d’après-midi : les meilleures choses ont aussi une fin ! Nous rejoignons nos pénates heureux d’une journée bien remplie aussi bien au plan sportif qu’au plan humain ; à renouveler le plus souvent possible ! Encore merci à tous et tout particulièrement à nos hôtes.

 

Jean-Pierre

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TRAIL SAINTE BAUME

MTC-affiche-TSB.jpgOrganisé par le Marseille Trail Club
1ère reco: le CR avec photos du parcours est ici
2ème reco: le CR très bien réalisé par Pfx est ici

dernière reco: dimanche 10 février, 8h30 géménos parcours intégral de la course: 23,5 km et 1300 md+
Apéro à l'arrivée! le CR est ici


Tous les renseignements, y compris les bulletins d'inscriptions sont sur le site de la course 

http://traildelasaintebaume.free.fr/

Compétition: dimanche 2 mars 2008, plus de 450 inscrits (quota max atteint et malheureusement de nombreux refus d'inscription)
les photos nombreuses de Pfx, Arc Images, Akuna sont ici

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