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28 août 2007 2 28 /08 /août /2007 16:56
vendredi24 aout18h30 l'attente est termine, le depart est donne. objectif 30h-35het si souci terminer. soleil prevu : bonne nouvelle. 
         etape 1 les houches :ras arret pipi 
                retrouve cil  au pied du col de voza
         etape 2 la charme  km 14  2H04  716
                   montee correcte du col de voza (-4mn /2006)
                      nouvel arret pipi perdu de vue cil
         etape 3 saint gervais km20  2H46  617°                  
 descente  prudente de la piste de ski 
                   bonne ambiance  a saint gervais
                   bonnet +frontale + tee shirt ml.
                    pas vu cil  (en fait arrivee ensemble mais trop de monde)
                   petites crampinettes a la jambe gauche (bizzarre)(les  bv  controlent)
          etape 4 les contamines km30  4H18  547°                    
ras un peu long 
          etape 5 notre dame gorge km 34
                    la jambe gauche me titille: je compense avec la droite. 
                            ma jambe droite est ma jambe  prefere  celle qui assure reception et     impulsion ; la gauche generalement ne fait que suivre la droite ( j'espere que vous avez compris)   dans ce cas la gauche ayant  quelque soucis (jambier ant, mollet) la droite  va en faire encore plus
                    je mets la polaire
           etape 6 la balme  km38   5H41  475)
                       partie 1 du bonhomme ras
           etape 7 croix du bonhomme km44
                         je coince un peu au sommet 
            etape 8 les chapieux km49   7H57  426)
                     la descente du bohomme est tres humide  je tombe deux fois sur les fesses suite a des glissades....soupe et direction seigne
            etape 9 la ville des glaciers  km 44
                      je mange en route  je monte en marchant la route goudronnee
                      j'enfile la veste raid light mp
             etape 10 col de seigne km59         443°
                       dur je coince au sommet 
              etape 11 refuge elisabetta km 63 11h02  448°
                      je retrouve cil :il a sommeil et veut dormir 
                          je lui annonce que de mon cote  les jambes et les sensations ne sont pas bonnes et que l'objectif sera de terminer (100km a faire)
              etape 12 arete mont favre  km68 
                   le jour se leve cela permet de voir le lac combal et les montagnes
              etape 13 col checrouit  km 72  13h08  505°
                        arret toiletttes wc
               etape 14 courmayeur  km 77   14h 529°
                      je change short tee shirt 
   les pieds vont bien je ne touche pas ( erreur lourdes de consequences : pieds humides + maceration +kms +descentes= ampoules plantes des pieds) 
 comparativement a 2006 je suis en bon etat  les douleurs du debut de course sont passees 
  seul bemol ma vitesse  de  deplacement que je  juge insuffissante(je voudrais bien mais les jambes ne suivent pas)    je retrouve cil  qui va dormir (2h) 
               etape 15 bertone km82  15h 48  433°
                    bonne montee 
                etape 16 bonatti km 89  17h21  437°
                   j'enleve les chaussures ( cailloux) 
                     coup de chaud en arrivant  au ravito
                etape 17 arnuva km94  18h34  466°
                     je souffre toujours de la chaleur  la tete tourne un peu 
                    je commence a avoir mal au jambier ant droit  muscle releveur et a la plante des pieds  (curieux j'ai pourtant  enleve les cailloux)
                etape 18 col ferret km98  20h13  472°
                     dure montee
                 etape 19 la fouly  km107 21h44 463°
                     je dois m'arreter a la peule km 102   aux toilettes( diarrhee: consequences du coup de chaud ; prise de citrobiotic: suite ok)
    la descente se passe  correctement 
                   etape 20 champex km122 24h18 406°
             je repars de la  fouly en mangeant du pain et dela charcuterie
              la montee de champex se passe bien   et  j'arrive pas epuise comme en 2006
            le mental est bon  change tee shirt
  je retrouve ma femme  mon fils, le bof et sa femme  venue me faire coucou 
  je repars en mangeant  avec eux . ma poche a eau creve : pas de souci j'en ai une de secours  je leur  dis que j'ai un peu mal au tibia droit  et que je vais mettre du gel arnica;
    je m'arrete a nouveau pour vider les chaussures  cela me gratte sous les pieds  ...on se quitte direction bovines 
                   etape 21  bovines km131  27h08  349°
         sur le chemim forestier   je reprends la course :j'ai compris  ampoules sous la plante des pieds  droit et gauche . ce n'est pas bon  je verrai au prochain arret 
   je monte bovines moitie de jour   dur dur 
  dans la descente sur trient la douleur  sous les pieds  me genent de plus enplus  et mon tibia droit s'y met aussi 
                    etape 22  trient km137  28h37  341°  
         je me ravitaille et direction kine  diagnostic ampoules plantaires  elles ne veulent  pas percer ??? et me mette  du compeed avec de l'elasto  cela devrait soulage dixit les kines
    dehors il fait froid et je remets la veste mp direction vallorcine 
                  etape 23 vallorcine km147  32h43  407°
      la montees des tseppes est tres dure   j'ai mal aux pieds  je m'accroche a un groupe pendant 1h  dans la montee  la douleur au tibia ne me quitte pas  je finis seul  l'ascension et la descente de catogne se fait a petit pas le moindre appui me fait mal
                 etape 24argentiere  km 153 km  34h20  424°
        le terrain est un peu plat  et je trottine  lentement sur le goudron  la montee du col des montets est faite  
                     etape 25 chamonix   km163 37h18  497° 
 le dernier troncon est realise en marchant entierement  et plutot lentement 
   malgre  mes soucis physiques je n'ai jamais pense  a l'abandon passant d'une etape a l'autre  sans me poser de questions.  j'arrive  content et me fait tirer le portrait  par le dingo
      .....douches soins petit dejeuner acceuil des finishers
                  je dois partir : j'ai sommeil en rentrant et manque m'endormir sur la route de flumet (45 mn de cham)  j'ai du mal a conduire  oufarrivee je dors 1h 
  mon epouse charge la voiture et conduira . au reveil  je ne peux plus marcher  le tendon du tibia a du se refroidir  et il ne bouge plus
 je me traine  avec de  l'aide  a la voiture et retour a marseille 


    ps mardi 28 aout   jambe gauche ok 
                              jambe droite : pied gonfle  impossible a poser  au sol mais je sens un debut  d'amelioration   tendon du releveur bloque  arret medical jusqu'a vendredi 
  et echo quand cela ira mieux   j'ai bien peur que le trail des calanques   du 23/9 soit  foutu 


UTMB 26-08-07 (43)
                                       

jean-marc
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15 août 2007 3 15 /08 /août /2007 18:20
    DSCN1196.JPG
                                                                Jean-Pierre, Matthieu et Cyril au départ


Je rentre tout juste de Barcelo-jausiers via l'Ardèche et ne suis pas trop "fracassed" alors qu'au départ je ne savais pas si j'allais finir et si oui dans quel état ?
Il faisait chaud et les abandons furent nombreux : 130 au départ et 88 dans les temps à l'arrivée ! 
Nous nous retrouvâmes 5 du MTC : Cyril, JF Bisogno et mézigue sur le 44, Olivier et Mathieu Capobianco sur le 21 à 8H30 sur la place centrale de Barcelo où d'habitude on sirote la bière pression !
Départ pénard : gérons me disai-je car première incartade sur du 'long' même si çà peut faire sourire d'aucuns ! Calons nous sur Sandrine Baron : il y a plus désagréable ! Bref belle ascension vers le col des Thuiles et le sommet Peguieou (2500m) : de la forêt bucolique (parcours VTT des championnats du monde masters) puis de la haute montagne, vue magnifique, ivresse des cimes..... hélas suivait une descente fracassante sur Pra-loup : droit devant ! directissime par la ligne de plus grande pente sur les pistes de la station : pas beau, dangereux et destructeur de fibres musculaires : cette partie a semble-t-il fait l'unanimité contre ! tout çà probablement pour "passer" par la station de Pra-Loup ! Descente toujours jusqu'au point bas à Uvernet puis -on rejoint ici le parcours des 21 très tôt délaissé aprés Barcelo- nouvelle ascension vers le col des Alaris et alors là quelle montée : le chemin de croix ! très raide, brûlant, interminable : je monte doucement en gérant : bois ! mange ! souffre ! et oh stupeur malgré mon allure de sénateur, je rejoins et dépasse une douzaine de traileurs dont Jean François qui m'avait déposé dès le départ et qui est torturé par des crampes. Nombreux abandons et hors délais dans cette partie !
Passé le sommet la traversée et la descente me permettent de retrouver des cannes et le moral jusqu'au stade où est jugée l'arrivée et là je dois même me payer un sprint pour éviter de perdre la 30ème place que me dispute sauvagement un traileur revenchard !
J'y retrouve Cyril arrivé juste devant car victime d'un coup de buis sévère !
Douche,Massage bienfaiteur par l'amicale des Masseuses Perverses de la Vallée de l'Ubaye, repas mais...pas de bière !!!
Bref heureux d'avoir fini, heureux d'avoir fini honorablement, heureux d'avoir fini dans un état acceptable et d'avoir bien géré effort, alimentation et préparation ( une semaine de rando et footings en montagne avec Josette : 5-7 heures par jour avec dénivelée dont sommet à 3100m + ascension de la Bonette (2800) en vélo ) vivement la suite !
 
    DSCN1202.JPG
                                                                                        Ouf! l'arrivée! 
 
Les résultats du club :
 
44 kms :
Cyril Zouchkevitch : 29ème, 5h53’07s
Jean-Pierre Chaine : 30ème, 5h55’27s
Jean-François Bisogno : 46ème , 6h14’21s
 
21 kms :
Olivier Janin : 29ème , 2h07’54s
Matthieu Capobianco: 131ème , 2h50’38s


Jean-Pierre
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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 19:34

Après le Mercantour j'ai peu couru ; la fatigue physique et le manque de sommeil m'ont amenés  à chercher le repos mais  l'envie est revenue et me voila  à Serre chevalier pour cette edition du trail des Cerces 55 (57?)km. Je me pose aussi des questions: 
- quel est mon niveau en montagne ?
- quel entrainement d'ici fin aout et l'utmb?
Je n'ai pas de plan prevu ;ce n'est pas mon truc ; je préfère travailler  à l'envie au feeling en suivant mes seules impressions. Je suis fatigué, ,je le sais, et il faut que je m'organise pour cet utmb. Apres la course germera un fil conducteur pour arriver bien fin aout.
 

Le matin au depart je ne me sens  pas tres bien  à l'echauffement et je prends 2 paracetamol. je pense que j'ai du mal  à me sentir bien à cette altitude (1500m)
  j'ai déja ressenti cette mauvaise impression lors de précédentes editions(fila). Apparemment un depart a cette altitude ne me convient pas trop. J'ai convenu  de partir sur un bon rythme mais très vite les mauvaises sensations et mes jambes me conduisent à adopter un rythme plus soft. La montée vers le Galibier est  tres régulière et on peut le dire presque monotone (pente à 5/6% large chemin) apres avoir couru une cinquantaine  de minutes  j'alterne course et marche pour arriver au sommet en 2h15mn (position 180) Plus le temps passe plus mes mauvaises sensations s'estompent, mais les jambes ont toujours du mal. C'est dommage car la pente n'est pas impressionante,  c'est sa longueur qui use  (1000m+ en 20km). Je rencontre Sébastien  au sommet qui n'arrive pas à manger  depuis le depart et qui arrete. Un dernier effort (un petit mur ) et c'est la descente : les jambes se comportent mieux  et sous une pluie fine mais pas gênante je redouble  de nombreux coureurs dont ce n'est pas la specialite je trouve la descente bien agréable mais cela a une fin. On traverse un pont et nous voila remontés vers les lacs des Cerces. Les grimpées ne sont pas comparables à celles du mercantour et j'arrive à les négocier correctement. Apres le ravito 2 une ascension nous mène  aux lacs des Cerces où nous retrouvons pour un court moment l'ancien parcours; on passe entre les deux lacs et on remonte vers le col de la Ponsonniere  (pris a l'envers par rapport à la fila). C'est beau et il pleut un peu une nouvelle fois. L'alternance de pluie nuage et soleil permet de ne pas souffrir de la chaleur.

  J'ai l'endurance et les km défilent. je voudrais bien aller plus vite  mais les jambes ne sont pas trop d'accord (pas de jus); le fond de fatigue me ramène à la réalité et je continue sur le tempo; je passe le sommet  et c'est la descente vers le ravito 3  où j'arrive en position 135ème je ne m'attarde pas trop.Il reste 11km et nous voila sur le chemin du roy;  je m'efforce de trottiner sur un passage en balcon (je suis un peu desolé de ne pas pouvoir tenir un rythme plus élevé sur ces parties relativement roulantes)
Puis, c'est la descente finale dans la forêt bien negociée et l'arrivée en 7h26 position 130!


en conclusion : une bonne sortie en montagne!
 
         1 la descente bien 
         2 les montées: même si je les négocie mieux, j'ai toujours du mal
         3 le niveau d'endurance est correct( je finis en bon état)
         4  d'ici fin août  faire du jus (repos); fin juillet du travail de côtes  en savoie et du seuil début août à marseille puis refaire du jus

Jean-Marc

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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 17:27
                             pralognan-020.jpg

Après un séjour dans les Alpes et un petit tour du Queyras (126 kms et 8100 md+ en 3 jours) où je me suis un peu refait une santé, j’étais ce week end à Pralognan pour le Tour des glaciers de la Vanoise. Au programme, 72 kms et 3800 md+, pratiquement tout la course entre 1900 m et 2800 m d’altitude.
Nous sommes montés le vendredi soir à 4 : Valou, ma copine, Corinne, une amie du bahut et Christian, le président du club de course à pied de Martigues : Le SLC Martigues ( http://www.slcmartigues.fr/)
Christian est un très bon coureur (plusieurs ultra trails à son actif : plusieurs fois la Réunion !) et tout ça à presque 60 ans !
Donc, après une journée de repos et de détente au refuge « Le repoju » aux Prioux, une soirée très sympa avec l’équipe Kikourou et une très courte nuit (réveil 3h du mat !), nous sommes devant la patinoire olympique de Pralognan pour le départ.
 Il ne fait pas très froid… j’ai juste mis le (nouveau) maillot du MTC, sans manche,… superbe… les manchons de cycliste que je pourrai baisser ou remonter pendant la course, et mon coupe vent, qui pourra éventuellement me protéger de la pluie…et pas de bâton… je me suis dit qu’ils n’étaient pas obligatoire dans une course comme celle-là, qui devait être assez « roulante »… on en reparlera !
Les 540 coureurs sont donc là, à 5h à attendre le départ : il y a beaucoup de ténors des sentiers : Dawa Sherpa, Benoît Laval, Guillaume Millet ( 5ème de l’UTMB 2006), François d’Ahene (le jeune vainqueur l’année passée), Julien Champagny (un très bon cycliste régionnal) et d’autres …
Je quitte Christian pour me placer légèrement devant … histoire de ne pas être trop gêné dans la 1ère portion du GR 55, relativement étroite et … de nuit.
Ca y est, nous sommes partis !… sur un rythme très élevé, genre trail de 25 kms !
Je me calle dans un rythme assez cool, et monte en trottinant. Je me rends vite compte que les ¾ des coureurs ont pris … des bâtons !
On arrive vite aux Fontanettes (1644 m), et on continue à monter dans le domaine skiable de Pralo.
Je commence à avoir trop chaud avec mon coupe-vent ; je pends le temps de m’arrêter et de le mettre dans mon camel back en enlevant aussi mes gants…oui je préférais de ne pas avoir froid avant le départ !
Du coup j’ai été doublé par une quinzaine de gars…c’est pas bien grave… Mais je me rends compte un peu plus loin que j’ai perdu un gant !… putain merde des gants à 30 € !! Je blague avec un coureur : « je remonterai après l’arrivée pour le chercher ! » … je ne doute de rien… !
On arrive au refuge des Barmettes (2055 m) : c’est super beau et en plus on peut enfin courir ! Le chemin monte légèrement sur une voie … pavée ! Je suis bien ! Le jour se lève, il doit être 5h40… j’en profite pour admirer les sommets qui nous entourent… et la Grande Casse en face de nous, sommet de la Vanoise (3800 m). Le groupe de coureurs s’est maintenant bien étiré. Je me retrouve avec un bout de femme … d’un certain âge ! … genre 45, 50 ans ! J’apprendrai à l’arrivée que c’est Ginette Moretto, la future gagnante !
J’échange 2 mots avec elle et lui demande si elle vient du ski alpinisme ? … « non non ! » Je me dis qu’elle est sans doute partie trop fort… elle a un rythme de respiration nettement supérieur au mien, comme si elle courait un marathon !
On arrive au bien connu : Lac des Vaches, il y a déjà un photographe !
Je connais bien cette montée, je l’ai faite en rando avec Valou en août dernier, jusqu’au Col de la Vanoise ! Elle n’est pas très dure, on peut souvent courir. J’arrive au Col de la Vanoise (2516 m) en 1h20 (je suis monté sur un bon rythme !) ; 1er Ravito, je ne m’arrête pas, je n’ai pas bu beaucoup… je rechargerai au prochain ravito : refuge de l’Arpont.
Après le col, le sentier est en faux plat, légèrement descendant, je prends un rythme tranquille, en essayant de ne pas m’endormir.
Le paysage est super beau : c’est vraiment de la haute montagne, des lacs, des pierriers,…je ne prends pas le temps de guetter les chamois…
Je cours souvent seul, à mon rythme… alors que des groupes se forment.
Je reviens d’ailleurs progressivement sur celui de devant, je double 4 coureurs et je continue à travers des gros blocs ma progression. J’arrive à l’intersection du GR 5 et fais attention à ne pas descendre dans la vallée !
Je continue donc sur le sentier en balcon… c’est toujours aussi magnifique ! C’est la plus belle partie de la course ! je continue à revenir tranquillement sur des coureurs… et j’aperçois une autre coureuse, c’est la 1ère, Sandrine Barrioz, une fille de Pralo, je la double et j’échange (ou du moins, j’essaie…) 2 mots avec elle… oula, pas très bavarde… et pas très sympa celle-là ! Et oui ça arrive… des trailers qui ont un peu trop la tête dans le guidon et oublie que le Trail c’est avant tout … un partage !
D’ailleurs, pour tout dire, ça n’a pas du lui plaire que je la double et que je lui parle en même temps… elle remet une couche à la montée suivante et me passe…bref…
On approche maintenant du refuge de l’Arpont (2309 m), km 21…3 h de course, je suis dans les temps !
Je m’arrête 100 m avant le refuge pour assouvir une envie naturelle …face à la vallée, en contemplant ce paysage grandiose ! Des coureurs me doublent (dont Ginette Moretto) et un gars qui me lance : « Profite bien ! t’auras pas toujours l’occasion de pisser devant un tel paysage ! » C’est ben vrai mon gars ! Je plaisante un peu avec lui, il me reconnaît : « Alors pierre ? comment ça va ? » Mince je suis si connu que ça ?!! Et non ! c’est Benoît, un kikoureur que j’ai vu pour la 1ère fois la veille, au repas, super sympa ! « Mince t’arrives à te rappeler de mon prénom comme ça toi ?!! ». « Ben oui ! avec ton accent… ! » oui c’est sur… Enfin, on arrive au refuge ; je recharge en eau et en … poudre. Un verre de coca et c’est reparti ! Mon arrêt a duré un peu plus longtemps que certains ; les 2 féminines et Benoît sont devant… je ne les reverrai plus avant l’arrivée…
Le sentier repart toujours en balcon, mais en descendant jusqu’à 2000 m. Je suis moins bien… la foulée moins tonique, plus rasante… et vlan ! je glisse sur une dalle humide et me retrouve sur les fesses… je me retourne rapidement : ouf ! personne ne m’a vu ! Mais ça va, pas de bobo, juste un poigné légèrement douloureux.
Puis on attaque la remontée. Je suis de moins en moins bien… un début de déshydratation… un de plus… la dilution de ma boisson est sûrement trop concentrée…du coup j’ai pas bu assez…J’ai des douleurs à l’estomac et un début de nausée… j’y suis habitué ces derniers temps…Je prends un médoc que j’ai sur moi…
 La montée se fait en 2 parties : 200 m d’abord puis légère redescente et remontée de 300 m… ça passe difficilement… des coureurs reviennent sur moi et puis c’est un long faux plat où il faut relancer mais mon estomac est au plus mal…un groupe de coureurs me double, avec 2 filles…qui ont un sacré rythme. Puis c’est la redescente, en lacets ! Et oui, il ne faut pas couper les lacets ! … Un gars qui court depuis un bon moment avec moi se laisse aller à en couper un … et se fait reprendre aussi sec de volée par 3 coureurs dont moi ! … Il s‘excuse, il ne le refera plus… c’est pas bien grave, on continue ensemble. Entre temps, j’ai aperçu 2 chamois qui filaient en contre bas… mais bon, les autres sont trop concentrés pour les voir. On repart donc toujours en descente, tranquillou… je peux vraiment pas aller plus vite… je ne pense, pour le moment qu’à arriver au refuge de Plan Sec, de boire du coca… et de récupérer. Mais on n’y est pas encore et il y a une petite remontée jusqu’au refuge. On est maintenant sur le domaine skiable de la station d’Aussois. J’arrive enfin au refuge, en 5h40 de course, je prends encore un médoc pour le ventre. Je fais le plein d’eau, avale 2 cocas mais ça ne s’arrange vraiment pas. Mais d’autres coureurs sont encore plus mal que moi ! 3 d’entre eux, assis sur un banc sont carrément « arrêtés » par le toubib ! Ca ne rigole pas ! Ca me pousse à repartir vite fait… au cas où l’envie lui prenait de me mettre dans le même wagon…
Je repars très tranquillement en marchant. Je me retourne et voit un coureur en orange, Fabrice, un Chambérien très sympa, qui court depuis un moment avec moi. Lui non plus n’est pas bien et je lui propose de faire route ensemble… d’autant qu’il connaît bien le coin. On part donc en trottinant doucement sur le sentier qui domine les deux superbes lacs : Plan d’Amont et Plan d’Aval. On croise au détour d’un chemin, Guillaume Millet ! Entorse de la cheville…Mais ça a l’air d’aller, il arrive à marcher et le refuge n’est pas très loin… Il y a de la casse devant ! On attaque ensuite la remontée vers le col du Barbier ; la montée est raide au début et je suis au plus mal, je m’accroche vraiment ! Heureusement qu’on est 2, ça change les idées ! On arrive sur une partie plus roulante mais on continue à marcher…des coureurs nous passent…C’est pas grave, je ne pense plus qu’à arriver au refuge de l’Orgère pour attaquer le fameux Col de Chavière, dernière difficulté de la journée. On se retrouve là avec 3 autres coureurs, qui ne sont pas au mieux… tout le monde commence à accuser le coup !
On se trouve maintenant au-dessus de Modane, c’est de loin le passage le moins agréable de la course : 1895m, on est redescendu, on perd les charmes de la haute montagne !
On est en sous-bois ; le chemin est agréable, je réussi à relancer et à trottiner sans trop souffrir de l’estomac… j’ai malgré tout, toujours « un point de côté » mais je m’y suis habitué !
C’est bizarre mais en y repensant, je me rends compte que c’est à partir de là que j’ai commencé à mieux me sentir ! Peut être l’effet des médocs… J’arrive donc au refuge de l’Orgère (km 51 ; 1935 m) en 8h… et dire que les 1ers ne vont pas tarder à arriver à Pralognan…Je me pose un peu, vide mes chaussures, mes chaussettes…recharge en eau… prend encore un médoc … engloutit 2 verres de coca… goutte un peu de la St Yorre Guarana… Beurkkkk
Fabrice m’a rejoint, mais il n’est pas bien du tout, il veut arrêter là… il a la nausée… plus rien dans les cannes… J’essaie un peu de le convaincre mais rien n’y fait, je vois qu’il a déjà abandonné dans sa tête…On se dit au revoir… sans doute à une prochaine…
Je repars donc seul, dans les sévères lacets en sous-bois qui nous font rapidement prendre 250 m ! C’est la partie la plus dure… et en plus il fait chaud, il n’y a pas beaucoup d’air…c’est 13h ! Mais en montant, ça va progressivement mieux, on respire. On est quelques coureurs à nous suivre, espacés d’une vingtaine de mètres, dont une femme, une italienne, la 6ème femme (et oui, entre temps, la 5ème est passée devant !).
Cela fait un moment que je me rends compte que j’ai fait une grosse erreur en ne prenant pas mes bâtons… mais là, ils me manquent encore plus ! Grosses montées, descentes raides, faux plats montants… ils m’auraient beaucoup aidés partout.
On continue la progression vers le Col de Chavière. Je devine le passage du Col au loin… ça rassure quand on voit le sommet ! La montée est maintenant beaucoup moins raide. J’arrive sur un coureur assis au bord du chemin, je le reconnais : c’est Alex Forestieri, un jeune (mais aguerri !) trailer varois ! Je l’interpelle ! Alors ? « Qu’est-ce que tu fais ? ça va pas ? » …questions cons… mais ça a le mérite de le réveiller ! je le convainc de repartir avec moi… ça marche ! Solidarité provençale ! On part donc tranquille, en discutant, courses, UTMB,… mais moi, avec tout ça, je vais mieux, beaucoup mieux ! je commence à courir plus souvent… Il me dit d’y aller, qu’il me retrouvera plus loin… à Péclet. Je continue donc vers le sommet… je reprends des coureurs… la 5ème féminine… puis un coureur du Team Lafuma, Eric Jousselme, je le reconnais… au bord de l’abandon… décidément, pas fameux les coureurs du team aujourd’hui ! G. Millet, lui… c’est bien beau d’avoir des superbes tenues…
Je finis donc l’ascension du col seul, en marchant dans la neige… j’avance relativement bien et sans aucun début de crampes ou signe de fatigue. Cette fin de montée me rappelle la fin du col des Béraudes… pour les habitués de l’ex-Fila Sky Race de Serre Che, avec les encouragements des bénévoles au sommet du Col !
J’arrive au sommet et enfile mes manchons car il fait nettement plus froid ! le ciel s’est couvert et l’orage menace. Après quelques recommandations des sauveteurs, j’entame la descente, assez périlleuse, côté Nord. Une corde, puis des névets ! A peine un pied dessus, me voilà parti les fesses dans la neige ! Putain ! Par contre, d’autres sont beaucoup plus à l’aise ! Ils dévalent la pente ! je perds donc un peu de temps dans cette partie… je m’arrête pour mettre mon coupe-vent… quelques coureurs me passent, mais peu importe, on arrive au refuge de Péclet Polset. Recharge en eau, un verre de coca et je repars. Mais mon ventre fait toujours des siennes ! Il m’avait laissé tranquille pendant toute la montée mais quand il s’agit de courir, c’est plus dur… Je descends donc comme je peux. Mais je vois que devant moi, les autres coureurs sont guère mieux…et petit à petit j’en reprends…un, deux, trois,…
Cette descente semble interminable… J’essaie d’apercevoir le hameau des Prioux au loin mais c’est trop tôt ! Je me force à ne pas m’arrêter de courir…J’arrive sur un coureur plié en 2 par des crampes ! Je lui donne un sporténine… C’est toujours ça !
Ca y est ! Je quitte le sentier ! Quelques virages et j’arrive aux Prioux, je double un jeune coureur qui n’arrive plus à courir. Les gens nous applaudissent…merci merci… ça fait du bien ! Je passe devant le « Repoju »… ah ! personne n’est là… Grrr ! ils avaient dit qu’ils seraient là pour nous encourager…
Puis j’attaque la descente sur Pralo…un peu plus de 4 kms !Ca devient de plus en plus long… et de moins en moins beau. On traverse la route et on se reprend une belle bosse ! … à la marche bien sur ! Un coureur revient sur moi…C’est pas grave… La descente vers le camping…le resto de la veille, il y a beaucoup de gens qui nous encouragent… des connaisseurs apparemment…et les 1ères rues de Pralo, la fanfare qui m’accompagne juste quand je passe… ça me file un coup de … fouet… et je finis avec une belle foulée, en guettant Valou…sous les applaudissements… Ah ça y est je la vois ! Un gros sourire, pour la photo, et c’est la ligne d’arrivée… avec un gros ouf de soulagement… le soulagement de ne pas avoir abandonné et d’avoir terminé la course (avec une place pas trop mauvaise : 74ème en 11h32’), ce que je ne pensais vraiment pas à un moment donné… 

Pierre
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26 juin 2007 2 26 /06 /juin /2007 11:34
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Merrell Aubrac 2007

Ce dimanche 24 juin le réveil a sonné à quatre heures du matin.
D'abord un truc chaud à boire, un demi gateau énergétique et nous voilà dans la voiture en direction du plateau de l'Aubrac.
Ca caille sévère. 8° C.
On se dit que c'est pas plus mal et qu'on aura la chance de courir quelques heures à la fraîche.
Nasbinals. 6H.
Déjà beaucoup de monde. C'est bizarre de voir autant de gens quand on connaît la tranquillité habituelle des villages de l'Aubrac.
Les autochtones doivent nous prendre pour des débiles, avec nos camelback et nos casquettes multicolores.
7H pétantes. C'est parti.
Devant les cadors envoient tout de suite du gros, ça frotte un peu, mais le niveau est tel que rapidement le peloton s'étire sur la large piste que nous empruntons.
Je me suis mis dans la tête de ne pas trop traîner.
Le premier et unique ravitaillement étant au 26ième km, je me dis que j'aimerais y passer autour de 2H30/2H40 histoire de rester au contact du deuxième wagon de coureurs.
Le début de course est totalement somptueux. Le soleil nous caresse le dos, la piste est légèrement tendre et la nature n'a toujours pas enclenché le mode estival.
Perturbée par les nombreux épisodes pluvieux et orageux, elle arbore des couleurs printanières incroyables. Du jaune, du violet, du blanc.
J'essaye d'en profiter un peu malgré le bon tempo de mon groupe.
Voilà Aubrac. On quitte la piste. On plonge en forêt sur un sentier mono-trace technique et glissant.
Première déconvenue : les zones marécageuses. Impossible de garder les pieds au sec. Malgré les sauts de cabri et les zig zag je finis par mettre les deux pieds dans le plat. De l'eau jusqu'à la cheville. Les godasses qui regorgent de flotte.
Ca va pas être de la tarte.
Malgré ça notre petit groupe composé d'une dizaine de coureurs file bon train. On a récupéré une large piste sèche. On grimpe à nouveau vers le centre du plateau.
Un gars nous pointe sur bord de la route : "78, 79, 80 ..." Je me dis que ce serait chouette de tenir à cette place. Je regarde le chrono : 1H29. Un type me dit qu'on a fait 17km.
Bon tempo.
Retour en forêt. Sauts de petits ruisseaux. Bingo ! Les pieds à l'eau. J'ai l'impression de courir avec des bottes.
Ca grimpe. On commence à faire de petits secteurs en marchant.
Le ravito approche. On grimpe vers le haut de la station de Bouyssous. Dur. On plonge par une piste de ski vers le point de ravitaillement.
2H35.
Je suis dans mon plan de course. C'est bien.
Je me sens bien. Je recharge en eau. Je me dis que la course ne fait que commencer.
Ca repart. Très roulant. Grosse piste, mais qui reste fatigante parce que jonchée de petites ornières. Faut tout le temps regarder où on pose le pied.
On commence à sentir la chaleur d'autant qu'on est totalement exposés au soleil un long moment.
D'un coup je ressens des maux de ventre. Je lève le pied. J'ai l'impression que j'ai mal digéré un gel. Je lève encore le pied.
Je perds des places et prends un coup au moral. Quelle mouise !
Ca dure une bonne demi-heure. A peine sorti de mes problèmes gastriques, bing première crampe. C'est la première de ma vie. J'y crois pas ! Je pensais assez bêtement que je n'étais pas sujet à ce problème. Et bien si.
Je m'étire et repars comme un petit vieux. Je sais aussi que mon temps sera moyen et que l'objectif sera de rentrer à bon port. C'est comme ça.
On arrive à la grosse difficulté du jour. Un mur taillé dans une piste de ski alpin. 700/800m à grimper de front. On marche. On serre les dents en se laissant porter par les encouragements des promeneurs.
On bascule. 35km dans le rétro. Je me dis que le plus dur est derrière. Tu parles ! Dans la descente je fais peine à voir. Crampe sur crampe. Je m'étire. Je marche. Je cours. Je marche. Ca frise le ridicule. Je ne cesse de me faire doubler.
On passe dans un secteur marécageux. Complètement à l'ouest je mets les deux pieds dans la boue. J'en ai jusqu'au mollet. Une de mes chaussures est entièrement recouverte de boue. J'ai l'impression d'être Casimir qui cours avec des Moon Boots !! Au secours !
Les derniers kilomètres ne sont qu'une longue déambulation sous acides ! J'attends la ligne comme on attend le Messie.
Enfin Laguiole au loin. On finit sur du goudron, j'ai l'impression de courir avec des jambes de bois, mais ça va mieux et je reprends un peu de vitesse pour finir.
Arrivée. C'est fini.
4H39 dont deux heures de divagation, j'ai du pain sur la planche avant de claquer des perf' sur les longues distances.
Thierry PIEDNOIR, membre du MTC et que je n'ai pas le plaisir de connaître fini sur mes talons. On aurait pu se soutenir sur la fin.
On reparlera sans doute de nos péripéties au barbecue du 4 juillet.
En tout cas je reviendrai tant cette épreuve est superbe.

Guilhem
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18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 21:53

4 heures du matin: il fait un peu frais mais mais la journée s'annonce belle. 102km et 6600m+: on va bien s'amuser!

Ma stratégie est la même que pour le Ventoux: partir lentement;  prendre le rythme "100km" et le garder. Je me sens bien et les premiers kms me servent de mise en route. Je ne m'occupe pas  du rythme d'autrui et au fur et à mesure je prends le bon tempo. 

km10 on attaque  la première grosse montée vers le col du Barn: montée difficile mais  la fraicheur physique est là . A partir de cette ascension jusqu'au pont du Countet km50  je ne vais quasiment remonter un a un que des coureurs partis trop vite. Moi qui monte plutot moyennement je vais grimper ce premier grand col sans me faire doubler et en remontant de nombreux coureurs. Je ne suis pas parti trop lentement mais plutot je crois que la course est partie trop vite. Dans la descente je reprends les "kikoureurs" avec qui on a pris un pot la veille: cette descente est belle et bien agreable et je continue sur mon rythme 100km. Tout va bien. Je bois regulièrement et m'alimente (1gel/heure).

km30 ravito du Boreon: les choses sérieuses vont commencer: 4 ascensions et 4 descentes enchainées La montée du pas de Ladres est très dure; on passe un lac à mi parcours et on finit par un mur pour passer la pas: et d'un ! Il est bien passé!  La descente n'est pas facile; c'est raide et technique. Le chemin finit  par arriver à la Madone de Fenestre où l'on doit repasser ce soir. Deuxieme montée; ça commence fort et puis ca continue fort! Pas de chemin ou de sentiers mais des blocs de pierre! Le tracé permet de ne pas s'égarer mais dans ce type de montée, la vitesse ascensionnelle  n'est pas terrible. ouf le sommet! et de deux! C'est bien passé! La descente est pareille que la montée: des blocs de pierres. Ce n'est facile de jouer au cabri. Je progresse du mieux que je peux  et je double 21 (je m'amuse a compter ) concurrents  jusqu'au ravito du pont du Countet qui marque la mi course.TOUT VA BIEN  pour l'instant. Quand je repars  je regarde le chrono  10h22  de course ; j'ai bien marché et pourtant  en 10h je ne fais que la moitié du tracé! Je ne searai pas arriver avant la nuit. CELA ME PERTUBE un petit peu mais enfin il faut faire avec. Le pas de l'Arpette est devant moi et la montée est simple: tout droit, tout raide vers le sommet.Je commence àfaiblir et j'ai un petit mal de tête lié je crois à l'altitude.  Je n'ai plus la facilité relative d'avant mais j'assure encore un bon tempo : position 186 au pas de Coulomb;  position 134 au refuge des Merveilles. La quatrieme montée  de suite  se passe correctement mais il faut dire que c'est moins dur.La descente nous mene vers les granges du colonel  on est a flanc de collines et cela dure un bon moment; je trottine  maintenant à un bon tempo. Avant d'arriver au relais des merveilles je décide de marcher un peu car j'ai un coup de moins bien.

km75: relais des Merveilles: je retrouve CIL qui a sa poche à eau percée; je lui passe celle que j'ai de secours et l'on repart ensemble. Le moral  a baissé; on a fait le plus dur; reste deux grosses montées: la Baisse de Prals est difficile mais on finit avec Cil par arriver au sommet; la descente, la dernière faite en courant avant la nuit qui arrive. Nous revoila  à la Madone;  la nuit est noire  et le moral a encore baissé.

  Derniere grosse montées  Cil est mieux;  je peux le suivre.C'est fini! Il reste 17km  la nuit est totale.Jje choisis  de rester  avec un autre coureur  par  securite et nous faisons route ensemble avec pour objectif  de rentrer.La fin est tres longue: pour accéder à la descente finale il faut grimper au sommet d'un pic (trop dur) la descente reve est affreuse; cela glisse de partout  cailloux, racines. Je me retrouve seul et finit avec un autre groupe.

22h32 position 120 ouf! j'ai bien gagné une magnifique polaire! 

ps ideal pour une formation accélerée en montagne  prochaine session en 2009 


Jean-Marc

 beaucoup de plaisir même si la fin a été difficile564102254-3469a537c4-m.jpg564194200-1488c8cc84.jpg


 



















                                                                                          
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13 juin 2007 3 13 /06 /juin /2007 20:50

 

  
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                                             Vu comme ça, elle a pas l'air si terrible que ça cette course!!

Ce dimanche 10 juin, nous avons eu très chaud aux Mées pour cette Pénitentissime ! 
Déjà 18°C à 8h30 au départ !
Comptez 10°C de plus pour ceux qui ont fini la course vers midi !
Le niveau était très relevé, 700 coureurs sur les 3 courses, puisque c’était la dernière course du challenge et une des dernières de la région avant l’été.
 
Un grand Bravo aux coureurs du MTC qui sont venus à bout de cet enfer :
-         Olivier, Jean-Pierre, Samuel, Fabien, Alex, Sophie, Jean-François et Lucien sur le 30 kms.
-         Seb, Eric, Matthieu et Aurélien sur le 20 kms.
 
Et oui ! Il en manque 4 à l’appel : Raymond, Eric, Yohann et … moi qui n’ont pas terminé…
Y a des jours comme ça…
  
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                                                8h30! 700 coureurs lachés dans les rues des Mées


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                                                   Au détour d'une ruelle, on croise ... Aurélien et Fabien

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                                               ... et  Lucien!          Mais stop au bitume et place aux chemins!


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                                     14ème km: déviation du 20 et du 30 kms: Eric tout sourire! 
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                                                                 Notre prof d'EPS aixois: Richard


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                                                                        Eh! Mais c'est notre beau Alex!


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                                              Et là c'est Béné! notre charmante invitée de l'AS Realtor!


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                                                                  Olivier, très proche de l'arrivée


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                                                   Allez Jean-Pierre! Une petite relance! Ca sent l'écurie!

Voici les classements du club :
 
30 kms :
 
37ème- Olivier Janin : 3h37
59ème – Jean-Pierre Chaine : 3h49
77ème – Samuel Ballet : 4h03
84ème – Fabien Debos : 4h10
106ème - Alex Bourez : 4h22
136ème –Sophie Bisogno : 4h33
140ème – Jean-François Bisogno : 4h34
154ème –Lucien Colombani : 4h40
 
20 kms :
 
17ème – Seb Viel : 1h56
23ème – Eric Dadourian : 2h00
111ème – Aurélien Bertin : 2h31
114ème – Matthieu Capobianco : 2h32
 
 
Un double Bravo à Sophie qui termine en plus 3ème du challenge des trails de Provence !
Et oui, le MTC compte de vrais stars parmi ses membres !
 
Pour les plus courageux, RDV pour la Merrell Sky Race le 8 juillet à Serre Che !
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20 mai 2007 7 20 /05 /mai /2007 14:49

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                                                  les coureurs du MTC, affichant un grand sourire à l'arrivée!         

Le club s’est rendu en nombre dans le Var, ce samedi 19 mai, pour participer au traditionnel Signes Trail de Samuel Bonaudo !

Personnellement, je commençais la journée, le moral dans les chaussettes… j’étais presque sûr de ne pas pouvoir faire la course : je m’étais blessé la veille au tournoi de foot du Lycée !
Une vilaine contracture aux ischios à vouloir rattrapper un de mes élèves qui s’échappait vers le but…pfff !… aucun respect des anciens chez ces jeunes !!
Je comptais donc m’échauffer un peu et voir si la blessure m’handicapait trop… auquel cas je retrouverais ma chérie, Valou, photographe attitrée du club, partie plus tôt, pour se poster sur le parcours.
On se retrouve donc tous (sauf Sam perdu entre Saint Maximin et Signes !), à Signes, au retrait des dossards, à 7h. Les « nouveaux » du club font rapidement connaissance : Patrick, Christian, Eric, Nicolas et Jean-Pierre participent à la 1ère course avec nos couleurs. Et de l’autre côté, Lucien, Sam (enfin arrivé !) et moi, les « anciens » ! En parlant d’anciens, jean-Marc, notre trésorier, s’est lui aussi déplacé, alors qu’il ne court pas… si c’est pas du dévouement ça?! Je m’échauffe avec Eric, Nicolas et jean-Pierre ; je leur montre les 1ers kms… magnifique au petit matin… côté blessure, je ressens une gêne... j’hésite…j’ai envie de plier mon dossard dans ma poche et de partir rejoindre Valou… mais bon, je me dis que toute la 1ère partie de la course est en montée et qu’en partant pas trop vite ça peut servir à me chauffer…
Et nous voici sur la ligne de départ !
Je retrouve pas mal de potes, c’est toujours aussi sympa de se retrouver et de se donner des nouvelles ! Thierry Besson, qui est sur le long, Akunamata (Jean-Marie) qui nous prend en photo sur la ligne. Allez voir son reportage photo, toujours aussi impressionnant :
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                                       à quelques secondes du départ, toujours aussi décontractés!   
Sébastien Viel , qui court aujourd’hui sous le nom du club, Guilhem Granier qui va rejoindre le club ; je vois aussi Stéphane et Cyril qui viennent d’arriver au club et qui sont sur le long,… mais j’arrête là, car le coup de pistolet retentit !
Je démarre avec Nicolas, je sais qu’il a un bon rythme ! On parcourt les 2 premiers kms tranquille, sans se mettre dans le rouge et en essayant pour ma part de ne pas faire de foulée trop brutales pour amplifier la douleur. Le 1er sentier arrive, je reste avec Nico, j’essaie de lui donner des indications sur le parcours. On monte en courant, marchant très rarement. Le sentier en sous-bois est vraiment magnifique. Il fait encore assez frais. Puis on attaque une petite descente, assez abrupte et là, surprise ! j’aperçois Valou, cachée sur la gauche du sentier ! Elle m’encourage : « allez mon Loulou » ! J’ai pas le temps de lui dire de se mettre ailleurs ! Elle est trop prêt des coureurs (ça vaudra qqes photos marrantes !). Après ça, on remonte, je passe devant Nico, ma blessure ne me gêne pas plus que ça… ça tire juste un peu. On arrive au sommet et on bascule dans la descente sur le gué du Latay. La piste est large et régulière, on peut discuter : je tape un peu la causette avec Sébastien Henri, le podologue de Saint Maximin, rencontré à la Sainte Victoire, très sympa ! On arrive en bas, on traverse le gué, se mouille un peu les pieds ! C’est pas très grave, on ne fait que le 21 kms ! on n’est pas aux templiers ! On suit ensuite le superbe ruisseau du Latay, en sous-bois. C’est une des plus belles parties de la course ! On est au « pont du Diable » et à la cascade ! On aurait vraiment envie de s’arrêter un peu au bord de l’eau ! Puis on grimpe sur le rocher et on continue la progression en alternant marche course. Je dis « on » mais j’ai perdu Nicolas, qui m’a lâché dans la descente sur le gué. Je suis avec Seb et d’autres coureurs. On arrive ensuite à la bifurcation ; on quitte le GR5 et on s’enfonce dans le sous-bois : le sentier est tout petit, c’est quasiment une trace ! il faut faire attention aux branches ! avec mes 1m80 !! au détour d’un chemin, je tombe sur Thierry, qui est bénévole sur la course pour guider les coureurs.
On abandonne ce sentier et on rejoint une grande piste, beaucoup moins marrante… un gars que je viens de doubler m’interpelle : « Pierre Kaftandjian ? » oui oui ! that’s me ! Putain je suis si connu que ça ?! … et non ! c’est un ancien pote de l’armée : Yanick Degot. Plus exactement de l’école d’officier de réserve de Montpellier ! oula ! ça remonte à 1997 tout ça !! Et c’est reparti pour une tchatche ! Qu’est-ce que tu deviens ?… t’es marié ? …des enfants ?… tu cours souvent des trails ? ça me fait plaisir de le revoir, mais bon je vois qu’il s’étouffe en parlant, il est en surrégime… je le laisse respirer et m’échappe. On arrive au ravito du 8ème km ! Sam Bonaudo est là pour nous encourager ! Je ne m’arrête pas, j’essaie de garder un rythme. Je rattrape Nico ; on monte ensemble. J’alterne marche course. Je redouble Labib Mokhtari : il n’est pas bien aujourd’hui ! Il n’a pas récupérer du trail de Mimet d’il y a 3 semaines ! la pente se fait plus raide. Je retrouve un autre coureurs du club : Seb Viel ! On arrive sur le sommet de la course : c’est LA plus belle partie !! le chemin slalome entre les rochers dans la prairie, au milieu des odeurs de thym, de romarin, avec la vue sur toute la chaîne de la sainte Baume… c’est bien meilleur que n’importe quel gel « antifatigue » ça !! ah psychologie, quand tu nous tiens ! Et oui, ça correspond au moment où je ne ressens plus ma douleur… coïncidence ?
 On arrive à la séparation des 2 courses : on voit une file de coureurs sur la crête gauche, et une autre sur la droite ! Hmm j’aurais bien aimé tourner à gauche ! On attaque le faux plat de la crête ; j’allonge la foulée, je suis beaucoup mieux, je ne ressens presque rien ! Mais il faut faire très attention ! le sol est très irrégulier, plein de rochers,… c’est pas le moment de se tordre la cheville ! je suis avec un coureur qui attaque, et qui me prend quelques d’avance. On reprend 2 autres coureurs qui vont nettement moins vite. Je me retrouve seul, je ne vois plus le gars de l’ACF Cassis devant moi. Soudain, je me rends compte que mes lacets commencent à se défaire ! Il ne manquait plus que ça ! je m’arrête et repars aussitôt !…puis quelques mètres plus loin, c’est l’autre lacet ! Nouvel arrêt ! avec tout ça je vais me faire rattraper ! Mais non ! je continue ma course en « solitaire » ; j’arrive sur une partie très accidentée, que je connais… ça ne m’empêche pas de me retourner la cheville, mais sans trop de gravité. Je croise 2 gamins : « tiens ? toi t’es le fils de Sam Bonaudo ! », tout le portrait de son père ! Je rattrape ensuite le petit sentier en sous-bois de l’aller et je retrouve … Thierry, exactement au même endroit ! Mince Thierry ? tu vas pas bouger de toute la journée ?! On échange 2 mots et je poursuis le long du ruisseau, j’aperçois devant moi une femme, j’entends que c’est la 1ère !Et oui, c’est Bénédicte Molle !Une habituée des podiums ! Bon, ça va ! c’est pas trop mauvais comme performance alors ! me voilà un peu rassuré ! On arrive au gué ; je la suis. Sam est à nouveau là ; il encourage la 1ère féminine, me fait un clin d’œil… oui oui je sais, c’est une course tranquille aujourd’hui ! On attaque la piste qui remonte. Elle se retourne vers moi pour me demander le chemin ; je lui dis que c’est exactement comme à l’aller ! Elle ne semble pas connaître la course ! Elle avance toujours à un bon rythme, typique aux femmes… du genre de Karine Herry, à petites foulées régulières mais super efficaces ! On rattrape 3 coureurs. Parmi eux il y a Sébastien Viel, je ne pensais pas le revoir. Je l’encourage, Il s’accroche un peu mais j’arrive au sommet après Bénédicte Molle et le coureur de l’ACF Cassis, Karim. Puis j’attaque la descente ; je me lâche, je sais qu’il n’y a plus de difficulté jusqu’à l’arrivée. Puis j’arrive à l’endroit où la piste remonte légèrement ; je reprends Karim, qui semble « cramé » ! Je double ensuite Bénédicte dans la descente ; ça ne semble pas être sa spécialité ! Il reste plus, alors qu’à dérouler sur la partie goudronnée , environ 1,5 kms… pour rentrer dans les ruelles de Signes. Au dernier virage, j’aperçois ma Valou et Jean-Marc qui m’encouragent ! quelques mètres de plus et c’est l’arrivée ! je finis 17ème, en 2h07. Je suis super content, pas seulement pour le résultat mais surtout pour avoir pu participer à cette fête du Trail !
Mais je me place rapidement derrière la ligne d’arrivée pour guetter les autres coureurs du MTC qui arrivent : 

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                                                                  Christian Taliana, 1ère course avec le MTC!

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                                                Jean-Pierre Chaîne, 1ère course avec le MTC et 1er podium!

         IMG-2921.jpg
                                                                   Lucien Colombani, déjà un ancien du club!

Seb : 20ème
Christian : 36ème
Jean-Pierre : 39ème et 2ème V2
Nico : 41 ème
Sam : 56ème
Patrick : 64ème
Lucien : 88ème
Eric : 96ème
 
Résultats du 42 kms :
Cyril Zaouchkevitch (8ème )
Stéphane Luc (31ème
Des résultats plus que corrects et en plus : une victoire par équipe !
 
Enfin, un grand Bravo à Franck Salgues (un pote marseillais qui court pour l'AS Realtor) : 2ème du trail long, devant tous les cracks de la discipline!
Allez Franck! rejoins-nous au MTC! 
 
 
A tous, rendez(vous le 10 juin aux Mées pour la Pénitentissime !
 
 
Pierre
 
 
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16 mai 2007 3 16 /05 /mai /2007 20:16

 

                                                         ventoux-027.jpg

je n'ai jamais doute arriver à Brantes sans souci ; pour le moment j'ai bien géré la course,  à part cette torsion de la cheville dans la descente. Je me suis efforcé de ne pas forcer dans celle-ci et mes quadris sont intacts. 
Je sors la casquette car le soleil tape de plus en plus fort  et passe le buff autour du poignet. Ravito: oranges , bananes;  saint-yorre ; plein d'eau.
Je suis prêt à repartir! Arrivent  yoyo et stephane. yoyo se badigeonne de gel arnica (il faudra que j'essaie) les jambes . Je repars direction  saint Léger environ 6,5km; mon allure n'est pas aussi alerte que ce matin  mais je continue en courant . Je suis venu pour ca: etre ou ne pas etre capable de tenir un tempo quand la course devient dure . Le parcours n'est pas trop dur mais la chaleur change les données: sous 35° tout est modifié. Yoyo me rejoint, nous sommes sur le goudron. Mécaniquement la foulée se déroule et  un coureur est en vue 
    Petit raidillon  je joins le gars, yoyo décroche un poil; pas grave il reviendra. Son allure de métronome et sa presque facilité, je les ai vus, pas de souci  pour lui . Tiens? des balises différentes! course de moto  balise rouge et blanches. En bas nous descendons, on suit un vallon vers le bas avec des balises ; tout en bas plus rien  montée ...descentes...  recherche ....le temps passe  ...je finis par retouver le trace  et l'indique aux autres  car de deux nous voila dix/douze au meme endroit. Je repars tout seul  vers saint Léger. La chaleur doit être à son maximun. Pour faire chaud il fait chaud...  Ouf! le poste de ravito . De l'eau sur la tête. De l'eau dans le camel  et je repars ; direction hameau de Veaux. La route est goudronnée;   l'allure est moins bonne qu'apres Brantes;, je dois faiblir, un jeune relayeur me passe. 7 km entre les deux points  je dois pas en être loin 
Voila  un panneau 1,3 km ; je déroule ...... voila l'arrêt ; Pompe à eau sur la tête; fruits et je pars; zut! j'ai oublié les batons retour.  C'est un petit coup de fatigue je ne suis pas dans le rouge mais il faut se calmer.
Un peu de marche . Deux coureurs me passent, pas grave!  Récupère ..... je continue donc moins vite et finalement le rythme revient . Le parcours contourne Malaucene, très joli!  Malheureusement les balises il faut les trouver  trop espacées encore du temps perdu à chercher le tracet. J'ai rejoins jacques V2 comme moi et à deux  on arrive à Grosbeau  PC6; Jacques désire se reposer un peu . Je vais bien, je pars  vers Saint Amand;  cela sent la fin de course!  mon allure est correcte moins bien que le matin  mais pas mal à mon avis. Le coup de moins bien est passé ;  deux concurrents  passent!  hop! 
J'arrive à Saint Amand: pose habituelle  et hop derniere côte puis c'est la descente vers Gigondas. Jacques est revenu . 300m d'avance;  il me passera dans la deuxieme partie de la côte et je ne pourrai pas le rejoindre dans la descente finale malgre avoir couru pendant toute celle-ci !!!!! voila l'arrivee 15h51 position 11ème;  3ème V2.
Conclusion : je ramène dix bouteilles à la maison  et encore  un podium pour MTC!!
Serieusement je me suis pas trop mal debrouillé dans une course rendue tres dure par le soleil encore des choses a travailler pour le Mercantour et une ampoule à chaque talon a soigner.
             jm

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15 mai 2007 2 15 /05 /mai /2007 21:38

 

                                                         ventoux-025.jpg

j'ai longtemps hesite avant de m'engager au grand raid du ventoux. juin c'est le mercantour; objectif important.
100km un mois avant est-ce trop?
Vaut-il mieux faire le luberon et signes ou aller en savoie faire le raid 73 .Apres moultes hesitations, j'ai pensé le raid 73 trop près du Mercantour et le luberon et Signes trop différents au niveau de l'effort: va pour le ventoux. je serai fixé sur mon niveau sur l'ultra long et si dans la deuxieme partie cela ne va pas je finirai tranquille.
La strategie est adoptée : départ rythme 100km et si dans le deuxieme 50km je coince je passerai en mode rando pour ne pas m'user.

J'arrive la veille au soir et retrouve daniel le vosgien avec qui j'avais couru au cromagon en2006. L'ambiance est sympa. Lacourse est organisée par le rotary, des personnes qui ne comprennent rien a la course à pied mais qui sont prêtes à se mettre en quatre pour que tout aille bien. C'est l'occasion de rencontrer des anciens tel Francis, V3 au 197°ultra (finisher en 23h57) ou des plus jeunes qui préparent  l'UTMB.


  Depart à 04h30. Il fait chaud. Avec Daniel on fait équipe; on sait que nous avons un rythme comparable. Direction la Combe de Cormier au pied du Ventoux . Mon chrono s'est arreté.; je n'aurai pas le bon temps! tant pis! Un gel par heure et de la sportenine de temps en temps. Je consommerai au total 9 gels et un tube de sportenine et une barre d'isostar + bananes , oranges , saint-yorre au ravito. Pas de coca: because pas de coca au ravito!!!!
J'ai pris de suite le bon tempo; le parcours est vallonné,  style casse pattes mais comme notre vitesse est modeste  nous rallions sans encombre le PC3 Combe de Cormier pied du Ventoux en 3h45 ( chrono de Daniel):30kms déja effectués.
Je prends de l'avance car je suis plus lent dans les cotes  la montee est progressive, progression dans un défilé très étroit   puis montée avec des rochers et des cailloux. Daniel me rattrappe et prend la tête. Je suis à distance. Nous debouchons sur une piste forestiere qui monte plus facilement je m'efforce de rejoindre mon camarade et un groupe de dix coureurs.  Puis soudain tout le monde est arrêté : on est perdu, on a raté une rubalise et fait fausse route. Un panneau nous indique la direction  du Chalet  Reynard: aller go on retrouvera bien la course et le sommet. finalement  apres un bon moment nous retrouvons  la course  c'est le dernier troncon . Je tombe sur yoyo et steph, deux Ufos, pas tres contents de voir dix gars debouler de nulle part. En fait ils ralent contre le balisage qui va encore faire de siennes. Au sommet il fait pas froid juste une légère brise . Pour moi tout va bien : je sais que l'on part  pour 18km de descentes. 
Ne pas faire la desente a fond ce n'est pas un 20 ou 40km :  bon rythme mais garder de la marge. Malgre cela je passe Daniel (on se reverra à l'arrivée) et d'autres  yoyo et steph sont derriere. A Mi-descente patatras je me tords la cheville gauche! La douleur est violente. Je m'arrete pour attendre que ca passe. 
Même torsion qu'à la sortie  avec pierre et samuel dans le vallon de la feve. Simple distension du ligament. Je repars plus lentement ; steph me double je dois faire attention ou je pose le pied gauche ; la douleur s'estompe progressivement et heureusement la descente  devient plus  facile  je redouble steph qui semble moins bien; la route devient goudronnee  et l'on voit le village de Brantes (58km). fin partie 1!

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TRAIL SAINTE BAUME

MTC-affiche-TSB.jpgOrganisé par le Marseille Trail Club
1ère reco: le CR avec photos du parcours est ici
2ème reco: le CR très bien réalisé par Pfx est ici

dernière reco: dimanche 10 février, 8h30 géménos parcours intégral de la course: 23,5 km et 1300 md+
Apéro à l'arrivée! le CR est ici


Tous les renseignements, y compris les bulletins d'inscriptions sont sur le site de la course 

http://traildelasaintebaume.free.fr/

Compétition: dimanche 2 mars 2008, plus de 450 inscrits (quota max atteint et malheureusement de nombreux refus d'inscription)
les photos nombreuses de Pfx, Arc Images, Akuna sont ici

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